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Actualités - ANALYSE

Changes et Bourses La Bourse de Beyrouth achève la semaine dans la morosité malgré une nouvelle hausse de Solidere

La Bourse de Beyrouth a reculé de nouveau hier, la poursuite de la hausse de Solidere ne parvenant pas à arracher le marché à sa morosité. Selon des courtiers, les résultats « sensationnels » de cette société, chargée du développement et de la reconstruction du centre-ville, ne cessent d’inciter les professionnels à relever leur recommandation et objectif de cours pour l’année, abstraction faite des développements politiques intérieurs qui semblent affecter les autres compartiments de la cote, notamment les valeurs bancaires. Celles-ci ont donc continué de souffrir des incertitudes qui entourent le sort du plan de redressement financier du gouvernement, dont la tenue de Beyrouth I est strictement liée à son adoption, ajoute-t-on dans ces mêmes milieux. Cela étant, les actions A et B de Solidere ont regagné 0,13 % et 1,52 % respectivement, ainsi que les certificats GDR de la Bank Audi qui ont pris 0,90 %. En revanche, les autres valeurs bancaires ont continué de battre en retraite, notamment les actions de la Byblos Bank, aussi bien ordinaires (-3,78 %) que prioritaires (-0,86 %), et les certificats GDR de la Blom Bank (-1,23 %). Il en est de même du cimentier Holcim dont les actions ont abandonné 2,64 %. En effet, l’indice Blom des valeurs mobilières a dû reperdre 3,13 points ou 0,20 % à 1 538,75 points. Toutefois, ce mouvement s’est produit dans des échanges peu étoffés, portant sur 596 657 titres d’une valeur de 3 493 041 $, dont 75 881 actions A et B de Solidere d’une valeur de 1 705 370 $, contre 450 530 titres d’une valeur de 4 839 429 $, dont 100 088 actions A et B de Solidere d’une valeur de 2 249 533 $, la veille. Les Bourses européennes ont fini dans le rouge hier, subissant leur plus fort repli journalier depuis le début de l’année. Elles sont restées victimes d’importantes prises de bénéfices entraînées par l’envolée des prix du pétrole, des métaux précieux et des matières premières, la montée vertigineuse de l’euro et les craintes de hausse des taux d’intérêt. Cette dernière perspective a été renforcée par l’accélération de l’inflation en Allemagne et en France avec des hausses allant de 2 % à 1,7 % en rythme annuel. La Bourse de New York a également évolué en baisse, les craintes d’une hausse de l’inflation et d’un nouveau durcissement de la politique monétaire de la Fed continuant de peser sur la tendance. La publication d’indicateurs économiques contrastés, dont la baisse de 5,6 % du déficit commercial américain en mars, à 62 milliards $ et le recul de l’indice de confiance des consommateurs dans l’économie aux États-Unis, établi par l’Université du Michigan (à 79 points en mai contre 87,4 points en avril), a été mal accueillie par les investisseurs. Le relèvement de la recommandation de certains courtiers sur le titre General Motors a eu un impact très sélectif sur la cote et non un effet d’entraînement. L’euro de nouveau en hausse face au dollar Sur les marchés des changes, l’euro est resté en hausse malgré la réduction du déficit commercial américain qui a soulagé un peu le billet vert au plus bas depuis un an contre la devise européenne. Cette amélioration n’a rien arrangé aux affaires du dollar car l’euro est resté en clôture de New York largement au-dessus du seuil de 1,29 $ qu’il avait franchi pendant la matinée sur les places européennes. Élie KAHWAGI
La Bourse de Beyrouth a reculé de nouveau hier, la poursuite de la hausse de Solidere ne parvenant pas à arracher le marché à sa morosité. Selon des courtiers, les résultats « sensationnels » de cette société, chargée du développement et de la reconstruction du centre-ville, ne cessent d’inciter les professionnels à relever leur recommandation et objectif de cours pour l’année,...