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Professions - Le congrès international des sciences infirmières de l’USJ Mouna el-Hussein pour un système d’accréditation régional

Les défis qui se présentent sont énormes : émergence de nouveaux problèmes de santé, de nouvelles épidémies et les risques de pandémie, la multiplication des catastrophes naturelles, les famines, les guerres, le terrorisme, la violence poussée jusqu’au génocide et la toxicomanie. Le métier d’infirmière est aujourd’hui à la charnière de la médecine et de l’humanitaire. Et pour en relever les innombrables défis, la concertation s’impose. C’est cette prise de conscience qui a poussé la faculté des sciences infirmières à organiser son colloque international (4-6 mai) et c’était hier au tour de la princesse Mouna el-Hussein, mère du roi Abdallah de Jordanie, arrivée le jour même de Jordanie en compagnie de quatre doyennes de facultés de sciences infirmières, d’en parler. La princesse Mouna a été accueillie à sa descente d’avion par le vice-président de l’USJ pour les relations internationales, M. Antoine Hokayem, le vice-président des études islamo-chrétiennes, le Pr Ahyaf Sinno, la doyenne de la faculté des sciences infirmières, le Pr Claire Zablit, et la directrice des communications à l’USJ, Cynthia Ghobril. Elle a tenu une conférence de presse, peu après son arrivée sur le campus des sciences humaines de l’USJ, avant de prendre la parole durant une séance de travail du congrès, dans l’amphithéâtre Aboukhater, en présence notamment des épouses du ministre de la Santé, Mohammad Khalifé, et de l’ambassadeur de France, Bernard Émié. « Avons-nous assez d’infirmières ? Certainement pas. Nous faisons face à un incroyable manque d’infirmières expérimentées et expertes », a affirmé la princesse Mouna, qui a appelé « à un réarrangement des priorités de la région et à un plus grand investissement dans la profession, car les infirmières sont la colonne vertébrale de l’infrastructure de la santé publique, et la première ligne de défense des soins de santé ». La princesse Mouna a notamment appelé « à des programmes d’éducation plus développés pour les infirmières et à l’établissement d’un système d’accréditation régional ». Le colloque de l’USJ, le premier de son genre au Liban et dans la région, regroupe les infirmières de différents pays arabophones, francophones et anglophones (Jordanie, Égypte, États-Unis, France, Canada). La conférence réunit quelque 400 infirmiers et infirmières professionnels, et étudiants et étudiantes en sciences infirmières.
Les défis qui se présentent sont énormes : émergence de nouveaux problèmes de santé, de nouvelles épidémies et les risques de pandémie, la multiplication des catastrophes naturelles, les famines, les guerres, le terrorisme, la violence poussée jusqu’au génocide et la toxicomanie. Le métier d’infirmière est aujourd’hui à la charnière de la médecine et de l’humanitaire. Et...