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Actualités - CHRONOLOGIE

Le cri désespéré d’un condamné à mort américain : « Ça ne fonctionne pas ! »

Un condamné américain a vécu un rare supplice mardi au moment de son exécution, la piqûre de barbiturique censée l’endormir avant l’injection létale n’ayant pas fonctionné. « Ça ne fonctionne pas ! Ça ne fonctionne pas ! » a hurlé Joseph Clark alors qu’il était étendu sur la table d’exécution de la prison de Lucasville (Ohio, Nord). La veine trop fragile du condamné à mort, âgé de 57 ans, a éclaté lors de l’injection du sédatif (thiopental de sodium). Des témoins de l’exécution, dont des journalistes et des parents de l’homme qu’il avait reconnu avoir assassiné en 1984, ont entendu le condamné à mort gémir, pleurer et produire des sons gutturaux, ont rapporté des médias locaux. Des employés de la prison ont alors tiré le rideau qui permettait de voir le condamné et repris la procédure. Joseph Clark a été déclaré mort à 11h26 soit 90 minutes après le début de son exécution. Cet incident intervient alors qu’il existe un débat aux États-Unis sur la méthode d’exécution par injection létale. Selon les adversaires de la peine de mort, l’injection létale contrevient au huitième amendement de la Constitution, qui interdit les châtiments « cruels et inhumains ». Comme cela s’est vérifié dans le cas de Joseph Clark, rien ne garantit que la première piqûre de barbiturique est efficace pour plonger le condamné dans l’inconscience.

Un condamné américain a vécu un rare supplice mardi au moment de son exécution, la piqûre de barbiturique censée l’endormir avant l’injection létale n’ayant pas fonctionné. « Ça ne fonctionne pas ! Ça ne fonctionne pas ! » a hurlé Joseph Clark alors qu’il était étendu sur la table d’exécution de la prison de Lucasville (Ohio, Nord). La veine trop fragile du condamné...