Insolite

Apologie du sex-appeal Saint-Tropez, dans le sud de la France, est « la ville étrangère la plus sexy », a affirmé une grande marque de lingerie américaine dans un classement destiné à faire parler de sa nouvelle collection. La palme de « la ville américaine la plus sexy » revient à Los Angeles, tandis que la chanteuse colombienne d’origine libanaise Shakira et la joueuse de tennis russe Maria Sharapova sont respectivement musicienne et athlète les plus désirables. Dans la catégorie vidéoclip, c’est la starlette blonde Jessica Simpson qui se détache, grâce à une danse lascive en maillot de bain autour d’une voiture recouverte de mousse, selon cette liste publiée sur le site Internet de la marque de soutiens-gorge et de petites culottes. Ce classement « destiné à célébrer ce qui est sexy en nous » distingue aussi, selon des critères non précisés, la Ferrari 430 et le chocolat dans les catégories automobile et alimentaire. Le général Ante Gotovina, héros d’un roman... érotique Le général croate Ante Gotovina, inculpé de crimes de guerre par la justice internationale, est le principal héros d’un roman érotique récemment publié par une romancière croate, Sinaja Bui Simunovic, ancienne hôtesse de l’air âgée de 60 ans. Le roman, a-t-elle dit, est intitulé Tempête après la Tempête, une allusion au nom de l’opération militaire dirigée par le général Gotovina à la fin du conflit serbo-croate de 1991-1995 et qui lui a valu d’être inculpé par le Tribunal pénal international (TPI) pour l’ex-Yougoslavie. Le livre contient des descriptions explicites des relations sexuelles du général. Mme Simunovic, dont c’est le deuxième roman érotique avec pour personnage principal M. Gotovina, a refusé d’expliquer son obsession pour le général. Ce dernier est considéré comme un héros par de nombreux croates et sa vie va faire prochainement l’objet d’un long-métrage avec, dans le rôle principal, la star croate Goran Visnjic qui a succédé à George Clooney dans la série américaine ER. Dix-sept maîtresses et… « quelques » fraudes Un Japonais de 56 ans a été condamné à 11 ans de prison ferme par un tribunal de Nagoya, pour avoir détourné des sommes colossales de l’entreprise où il travaillait afin de financer un train de vie extravagant en compagnie de ses 17 maîtresses. Masaaki Matsubayashi, ancien responsable de la mutuelle du personnel du groupe de boulangerie industrielle Shikishima Baking, a été reconnu coupable d’avoir détourné 979 millions de yens (près de 7 millions d’euros) entre décembre 2000 et mai 2005. Au cours de son procès, il a affirmé ne pas ressentir la moindre culpabilité à l’égard des victimes de ses détournements : les 7 000 adhérents à la mutuelle étaient « des sponsors qui versaient des allocations à mes maîtresses », a-t-il carrément déclaré devant les magistrats. Il est en fait soupçonné d’avoir volé à sa société un total de 1,9 milliard de yens (13 millions d’euros) depuis 1990, mais il n’a pu être inculpé de l’ensemble des détournements pour des raisons de prescription. L’épouse de M. Matsubayashi a divorcé après 31 ans de mariage la veille de son arrestation, en juillet dernier. Quant à sa mère, elle a déclaré qu’elle refuserait d’héberger son fils lorsqu’il sortirait de prison. « Ce sont ses maîtresses qui devraient le prendre en charge », a-t-elle estimé.