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Le président du Parlement palestinien appelle à un « dialogue national » Zahar n’écarte pas la possibilité d’accepter le plan arabe de paix

Le président du Parlement palestinien dominé par le Hamas, Aziz Doweik, a appelé hier le leader Mahmoud Abbas à la tenue d’un « dialogue national » entre les différents mouvements palestiniens pour sortir de « la crise politique et économique ». « Ce dialogue devrait commencer dans une semaine au plus tard », a ajouté M. Doweik lors d’une séance du Conseil législatif (CLP, Parlement). Le gouvernement Hamas entretient des rapports quelque peu tendus avec M. Abbas, issu du mouvement Fateh, qu’il soupçonne de vouloir entraver son action et d’empiéter sur ses prérogatives. En outre, le gouvernement palestinien issu du Hamas, boycotté par l’Occident et privé d’aide, fait face à une grave crise financière et n’a pas été en mesure de verser les salaires des fonctionnaires pour le mois de mars. Dans son contexte, le Premier ministre palestinien, issu lui aussi du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a déclaré hier que la dignité était plus importante que les dollars, en critiquant les pressions internationales sur son gouvernement et la suspension de certaines aides. « Nous rejetons toutes les pressions sur notre peuple et notre gouvernement visant à nous faire renoncer à nos droits élémentaires. Nous ne toucherons pas aux droits du peuple palestinien quelles que soient les circonstances », a-t-il dit devant la presse, lors d’une rencontre avec des responsables de la police et des forces de sécurité. « Votre visite est le signe que ce pays est plus important que l’argent, que la dignité est plus importante que les dollars. Aujourd’hui, vous prouvez que la dignité est la chose la plus importante », a-t-il dit, s’adressant à ses visiteurs. À Gaza, six groupes armés, dont la branche armée du Hamas, ont soutenu M. Haniyeh en rejetant le « chantage » international et rappelé leur refus de reconnaître Israël. Les activistes armés ont également condamné les attaques contre des bâtiments publics de groupes qui protestent contre le non-paiement des salaires aux fonctionnaires. De son côté, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Mahmoud Zahar, en visite en Arabie saoudite, a laissé hier la porte ouverte à la possibilité pour son mouvement d’accepter le plan arabe de règlement au Proche-Orient, affirmant qu’il sera examiné. L’initiative « exprime des intentions sincères (...) malgré le fait qu’elle comporte des clauses que nous n’acceptons pas, comme la reconnaissance » d’Israël « et la normalisation » des relations avec l’État hébreu, a déclaré M. Zahar aux journalistes à Djeddah, dans l’ouest de l’Arabie saoudite. Rappelant qu’Israël avait rejeté le plan arabe, il a affirmé que le gouvernement palestinien tiendra des consultations avant de « rendre un avis final » concernant cette initiative. Il a par ailleurs confirmé que l’Arabie saoudite avait promis de verser à l’Autorité palestinienne la somme de 92,4 millions de dollars. En outre, cinq organismes financiers panarabes ont décidé lors de leur réunion à Rabat de reverser 10 % de leur revenu net en 2005 aux Palestiniens, a annoncé hier à l’AFP le responsable du Fonds monétaire arabe (FMA). « Cette aide, consacrée notamment au financement d’hôpitaux et d’écoles, va s’élever au total à environ 50 millions de dollars », a déclaré Jassim al-Mannai, directeur du FMA. Sur un autre plan, le Premier ministre britannique, Tony Blair, a affirmé hier espérer un désaveu de l’attentat commis lundi à Tel-Aviv contre Israël de la part du Hamas. « J’espère vraiment que le Hamas réalise que ceux qui tuent ainsi des innocents sont diaboliques et irresponsables, mais aussi qu’ils ne font en rien avancer le processus de paix au Proche-Orient », a-t-il dit lors d’une séance de questions à la Chambre des Communes.
Le président du Parlement palestinien dominé par le Hamas, Aziz Doweik, a appelé hier le leader Mahmoud Abbas à la tenue d’un « dialogue national » entre les différents mouvements palestiniens pour sortir de « la crise politique et économique ». « Ce dialogue devrait commencer dans une semaine au plus tard », a ajouté M. Doweik lors d’une séance du Conseil législatif (CLP,...