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L’humour sous toutes ses formes Les sorties de la semaine

k Ice Age 2: The Meltdown, de Carlos Saldanha Changement de réalisateur et de moyens pour le nouveau volet d’Ice Age. Après Chris Wedge, c’est au tour de Carlos Saldanha de prendre les commandes. L’effectif des animateurs a, quant à lui, doublé par rapport au premier film : ils sont 60 animateurs et disposent d’effets plus sophistiqués. Le public étant déjà familier avec les personnages et l’atmosphère du monde de la glace, l’équipe du film a décidé de tout miser sur l’aspect visuel. Dans le premier opus, l’environnement était déjà un personnage majeur. On retrouve ici cette idée, mais sur une échelle bien plus grande. Il s’agit cette fois de la fin de la période glaciaire, et donc du début de la fonte des neiges. Le studio Blue Sky a créé différents logiciels permettant d’améliorer le rendu de l’eau ainsi que la fourrure des personnages. Les animateurs ont ainsi utilisé le Ray Tracing, qui projette la lumière d’une façon unique, renforçant le réalisme des personnages. Ils se sont également servis du Voxel, qui donne un effet de volume sur les poils et fourrures des animaux. Nouvel environnement, mais également nouveaux personnages. Si l’on retrouve l’équipe de choc composée par Manny le mammouth, Sid le paresseux et Diego le tigre, d’autres espèces font également leur apparition, histoire une fois de plus d’attiser la curiosité des spectateurs. La qualité incontestable du visuel et les personnages de l’ère glaciale suffiront-ils cependant à pardonner une histoire qui tourne en rond et un humour mou du genou ? Pas sûr. Reste les délirantes apparitions de la véritable star d’Ice Age, Scrat le rongeur préhistorique. Espace, Freeway, Circuit Empire- sauf Sofil k Hoodwinked, de Cory Edwards Profitant de la vague actuelle des films d’animation, Cory Edwards revisite l’un des plus fameux contes de Charles Perrault, l’histoire du Petit chaperon rouge. Après Antz, Monsters Inc, Shrek et compagnie, le cinéaste a bien compris qu’intégrer des références pop aux films d’animation faisait recette. Aussi a-t-il décidé de dynamiser ce classique de la littérature tout en s’inspirant de plusieurs longs-métrages actuels, dont The Usual Suspects, Shrek et Lethal Weapon. Exit la petite fille gentille et naïve de Perrault, la grand-mère quasi inexistante et le grand méchant loup. Le Chaperon rouge est cette fois insolent, indépendant et dégourdi, la grand-mère sportive et le loup journaliste philosophe. Aux oubliettes donc le célèbre « c’est pour mieux te manger mon enfant ». La fable prend ici la tournure d’un polar qui raconte l’intrigue en flash-back sous quatre angles différents, d’après le point de vue du loup, de la fillette, de la grand-mère et d’un bûcheron. Malgré quelques idées originales, le film d’animation s’essouffle malheureusement trop vite. Le résultat amuse gentiment, sans pour autant provoquer la même euphorie que l’ogre vert. Dommage. Concorde, Abraj, Zouk k Keeping Mum, de Niall Johnson L’affiche du film laissait présager le pire : un groupe de personnes fixant l’objectif, avec en première ligne le célèbre Mr. Bean, à savoir l’acteur Rowan Atkinson. Sans être pour autant « la » comédie de l’année, Keeping Mum nous réserve quelques agréables surprises. Le film rappelle d’ailleurs Serial Mom, sorti en 1994, avec Kathleen Turner. Rappelons que Kathleen Turner y interprétait le rôle d’une mère prête à tout (et même à tuer) pour protéger ses proches. C’est donc autour de cette idée qu’est construit Keeping Mum. L’histoire se déroule dans un petit patelin en Angleterre. Un village en apparence tranquille, où vivent un pasteur et sa famille. L’arrivée d’une gouvernante va cependant perturber le quotidien plan-plan des Goodfellow. Si l’humour noir est appréciable, le cinéaste reste malheureusement bien trop sage. Davantage de prises de risques, d’insolences et de folies auraient rendu le film bien plus singulier et original. Reste l’excellent casting qui rehausse sans conteste le niveau général : Kristin Scott Thomas en épouse cynique, Rowan Atkinson en révérend benêt, Maggie Smith en « serial mum » et, le meilleur pour la fin, Patrick Swayze (roi du has been) en prof de golf… Concorde, Abraj, Zouk k Failure to Launch, de Tom Dey Déjà utilisée par le cinéaste français Étienne Chatiliez dans Tanguy, Tom Dey prend comme point de départ de cette comédie un phénomène de société qui semble toucher de plus en plus de foyers, à savoir la difficulté pour certains trentenaires à quitter le cocon familial. Il s’agit, pour citer les néologismes des sociologues, de la « génération boomerang », des « adulescents ». Alors que Tanguy exploitait l’humour noir et cinglant, Failure to Launch choisit plutôt le chemin de la comédie sentimentale. L’histoire tourne ainsi autour du beau gosse Tripp, de sa bande de joyeux lurons et de ses parents. Ces derniers décident d’engager la fille idéale afin de forcer le jeune homme à quitter le foyer. En bon film américain qui se respecte, on découvre des têtes d’affiche people et glamour (Sarah Jessica Parker et Matthew McConaughey), des sourires dentifrice à la pelle, des gags efficaces mais bateau et du romantisme à outrance. Le tout se veut ainsi ultra politiquement correct, lisse et sans éclaboussure. Merci donc aux acteurs, sans qui cette légère et petite romance n’aurait absolument aucun intérêt. Kaslik, Freeway, Circuit Empire- sauf Sofil Sorties prévues pour le jeudi 20/04/2006 (sous réserves) : - Le tigre et la neige, de Roberto Benigni, avec Roberto Benigni, Nicoletta Braschi, Jean Reno et Amid Farid. - V for Vendetta, de James McTeigue, avec Natalie Portman, Hugo Weaving et Stephen Rea. - When a Stranger Calls, de Simon West, avec Camilla Belle, John Bobek et Molly Bryant.
k Ice Age 2: The Meltdown,

de Carlos Saldanha

Changement de réalisateur et de moyens pour le nouveau volet d’Ice Age. Après Chris Wedge, c’est au tour de Carlos Saldanha de prendre les commandes. L’effectif des animateurs a, quant à lui, doublé par rapport au premier film : ils sont 60 animateurs et disposent d’effets plus sophistiqués. Le public étant déjà familier avec...