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TCHAD - La situation « est très évolutive », selon Paris L’armée affirme avoir stoppé l’offensive rebelle

Au lendemain de trois jours d’attaques menées par la rébellion en plusieurs points de l’est et du centre du pays, le ministre de la Défense a annoncé à l’AFP que les troupes fidèles au président Idriss Deby Itno avaient repris le contrôle de Mongo (à mi-chemin entre la frontière soudanaise et la capitale) et dispersé les colonnes du FUC dans la région. « La situation est sous contrôle », a déclaré Bichara Issa Djadallah. « Le plan des rebelles est suicidaire, ils sont encerclés de partout », a-t-il assuré. Cependant, interrogé par l’AFP depuis Libreville par téléphone satellitaire, un porte-parole du FUC a catégoriquement démenti cette information. « Mongo n’a pas été reprise par l’armée tchadienne, c’est complètement faux », a déclaré Abdoulaye Abdelkerim, membre du bureau exécutif du FUC. « Un hélicoptère de l’armée tchadienne a bien bombardé hier (mardi) soir la ville, mais une partie de nos forces se trouve toujours actuellement à Mongo », a-t-il poursuivi. « Nos forces n’ont pas été dispersées. (...) Nous sommes plus près de N’Djamena qu’hier », a poursuivi Abdoulaye Abdelkerim, se refusant à préciser leurs positions. Par ailleurs, des avions Mirage français ont repéré hier des rebelles tchadiens à environ une heure et demie de route de N’Djamena. La situation « est très évolutive », a-t-on indiqué de source militaire française à Paris. « Il semblerait qu’il y ait eu des accrochages entre des éléments rebelles et des soldats tchadiens », dans une localité à l’extérieur de la capitale tchadienne, a-t-on encore indiqué au ministère français de la Défense. Paris a condamné hier toute « tentative de prise de pouvoir par la force ». Paris « suit avec préoccupation les événements actuels au Tchad et nous sommes attentifs à la situation de la communauté française dans ce pays, qui compte 1 500 personnes », a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay, Jean-Baptiste Mattéi. « Le dispositif français au Tchad (1 200 hommes soutenus par 6 avions de chasse Mirage F1) a été placé en état d’alerte », a-t-il ajouté. Ces événements interviennent à moins de trois semaines de l’élection présidentielle du 3 mai, dont le président Deby, au pouvoir depuis 1990, est le grandissime favori en l’absence de candidat de l’opposition, qui boycotte le scrutin.
Au lendemain de trois jours d’attaques menées par la rébellion en plusieurs points de l’est et du centre du pays, le ministre de la Défense a annoncé à l’AFP que les troupes fidèles au président Idriss Deby Itno avaient repris le contrôle de Mongo (à mi-chemin entre la frontière soudanaise et la capitale) et dispersé les colonnes du FUC dans la région. « La situation est sous...