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Un peu plus de... Littérature et cinéma, une deuxième vie pour les livres ?

Qu’est-ce qui est mieux : lire un roman et voir son adaptation au cinéma ou le contraire ? Tout dépend du livre et du film bien sûr. On ne peut pas lire par exemple Gone With the Wind sans imaginer les traits de Vivien Leigh ou Clark Gable dans les rôles de Scarlett et Reth Butler. Comment cela va-t-il se passer par contre avec Da Vinci Code ? Lancé pour l’ouverture du Festival de Cannes (sortie le 17 mai prochain) est-ce que Tom Hanks et Audrey Tautou seront à la hauteur ? Probablement, vu le talent des acteurs. Idem pour Harry Potter. Le succès du film est égal à celui du roman (le film a engrangé plus de 960 millions de dollars) un peu moins d’accord, mais les enfants adorent. Et c’est le cas aussi pour Lord of the Rings. Succès bilatéral, qui a donné une seconde vie aux romans de Tolkien. Livre léger, œuvre majeure, tout dépend une fois encore du metteur en scène et de son talent. Chez Kubrick, l’adaptation fut un art. Sur treize longs-métrages, onze sont des adaptations littéraires. Le cinéaste s’est donc inspiré des mots pour créer des images. Un style qu’il a maîtrisé avec talent et qui lui a conféré sa renommée. Au final, sont devenus des chefs-d’œuvre : Spartacus de Koestler, Lolita de Nabokov, Orange Mécanique de Burgess, Shining de Stephen King ou bien encore Eyes Wide Shut d’après Schnitzler, la majorité des films de Stanley Kubrick sont tirés d’adaptations. En 1962, certains puristes accusent Kubrick d’avoir dénaturé l’œuvre de Nabokov dans Lolita. Pourtant, l’écrivain avait lui-même participé à l’adaptation de son roman éponyme. Tout le monde n’est pas Kubrick bien sûr, mais tout le monde ne se plante pas forcément. Il y a les grandes réussites et les échecs, mais finalement comme pour n’importe quel film. BD, Comics, romans, nouvelles… la littérature est une source inépuisable pour le cinéma. Superman et consorts, Iznogoud (pas franchement bon), Astérix (le troisième volet va accueillir une pléiade de grands acteurs, dont Delon, Claudia Cardinale, mais aussi Zidane)… Mais il ne faut pas forcément s’appeler Spiderman ou Batman pour caracoler en haut du box-office. En France, les succès de ces dernières années sont des adaptations de romans: Podium de Yann Moix, Un long dimanche de fiançailles tiré du roman de Japrisot, sans oublier Les rivières pourpres, Arsène Lupin, Vipère au poing, La petite chartreuse, Jean de Florette, Germinal, ou Le mystère de la chambre jaune et Le parfum de la dame en noir. On attend très prochainement 99 francs de Beigbeder, Ensemble c’est tout d’Ana Gavalda avec Charlotte Gainsbourg et Jean-Paul Rouve sous la direction de Claude Berry, une énième adaptation de Grangé, Le concile de Pierre avec Deneuve et Bellucci et, bien sûr, Da Vinci Code de Ron Howard. On aurait pu se passer de l’adaptation de Et si c’était vrai de Marc Levy. Si le roman était à la base très léger, le film a été, quant à lui, un véritable poids plume. Allez, j’avoue, j’ai aimé Bridget Jones sur papier et en salles… Quelle que soit la solution, l’adaptation littéraire ne cesse de se développer et tous ceux qui concluent que le talent de l’écrivain est supérieur à celui du cinéaste oublient les chefs-d’œuvre du cinéma tirés de médiocres œuvres littéraires, comme Barry Lyndon de Kubrick, bien supérieur aux mémoires de Thackeray.
Qu’est-ce qui est mieux : lire un roman et voir son adaptation au cinéma ou le contraire ? Tout dépend du livre et du film bien sûr. On ne peut pas lire par exemple Gone With the Wind sans imaginer les traits de Vivien Leigh ou Clark Gable dans les rôles de Scarlett et Reth Butler. Comment cela va-t-il se passer par contre avec Da Vinci Code ? Lancé pour l’ouverture du Festival de Cannes...