Rechercher
Rechercher

Actualités

TPI Milosevic est décédé de mort naturelle, affirment les Pays-Bas

Slobodan Milosevic, qui souffrait de « plusieurs maladies cardiaques graves », est décédé « de mort naturelle » le 11 mars dans sa cellule du Tribunal pénal international (TPI) pour l’ex-Yougoslavie, a annoncé hier le parquet néerlandais, excluant un empoisonnement. « Le parquet a clos l’enquête sur la mort de M. Milosevic. Il est parvenu à la conclusion que M. Milosevic est décédé de mort naturelle et qu’il n’y a pas d’indications que la mort résulte d’un crime », comme le soutiennent ses proches et certains de ses partisans, a indiqué le procureur dans un communiqué publié à La Haye. Les analyses toxicologiques n’ont montré « aucune indication d’empoisonnement ni de facteur toxicologique qui pourrait avoir provoqué l’arrêt cardiaque », poursuit le parquet, notant qu’il ne présentait « aucune trace de violence externe ». La conclusion définitive des analyses confirme les résultats provisoires rendus publics le 12 mars, qui indiquaient que « la cause de la mort de Slobodan Milosevic est un “infarctus du myocarde” ». L’Institut médico-légal néerlandais (NFI) a confirmé que « plusieurs maladies cardiaques graves ont été détectées qui ont causé l’arrêt cardiaque », dit le parquet. Selon les analyses, Slobodan Milosevic serait décédé le 11 mars vers 07h45, heure locale (06h45 GMT), « en tous les cas entre 07h00 et 09h00 (heure locale) », a-t-on indiqué de même source. Le parquet a précisé qu’aucune trace de médicament qui n’aurait pas été prescrit à M. Milosevic n’avait été trouvée dans ces analyses, notamment pas de rifampicine, antibiotique qui aurait pu agir contre ses médicaments pour la circulation. Des analyses réalisées en janvier avaient révélé dans son sang la présence de médicaments contre la tuberculose et la lèpre, qui neutralisent les autres médicaments. Le jour de la découverte du corps, le TPI avait ordonné une enquête interne. Celle-ci « portera essentiellement sur le traitement médicamenteux prescrit à Slobodan Milosevic alors qu’il se trouvait au Quartier pénitentiaire », a indiqué hier le TPI dans un communiqué. Ce rapport « met fin officiellement à l’enquête indépendante » menée par les Pays-Bas, a ajouté le TPI.
Slobodan Milosevic, qui souffrait de « plusieurs maladies cardiaques graves », est décédé « de mort naturelle » le 11 mars dans sa cellule du Tribunal pénal international (TPI) pour l’ex-Yougoslavie, a annoncé hier le parquet néerlandais, excluant un empoisonnement. « Le parquet a clos l’enquête sur la mort de M. Milosevic. Il est parvenu à la conclusion que M. Milosevic est...