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TÉLÉVISION - Il anime «Iktachafna al baroud» à la LBCI les samedis soir Tony Baroud, meilleur esprit sportif!

Un grand nombre de passionnés ont apprécié, durant vingt ans, ses passes, ses paniers et «son» basket-ball, puis les commentaires sportifs qu’il faisait à sa manière très personnelle, et dont il a conservé le label et le vocabulaire. Ils continuent à l’aimer pour son naturel et sa gentillesse, tout en découvrant ses nouveaux talents d’animateur de talk-shows. Du sport à la télévision, pour le populaire Tony Baroud, c’est l’histoire d’une reconversion réussie… Quand on a obtenu sept fois le titre de «meilleur esprit sportif», ce n’est pas un hasard… Et puis, ce titre, on le garde pour la vie. Tony Baroud, qui fut «meilleur buteur panarabe» en 1986, «meilleur joueur panarabe» en 1988 et «meilleur joueur libanais» en 1994, retient surtout cette récompense qui lui va comme un gant. Le jeune homme est naturellement aimable. Le succès ne l’a guère décoiffé. Du haut de son 1 m 90, il continue de voir les choses et les gens avec la même simplicité. Il est un peu le frère unique de ses 4 sœurs, le fils unique, le gendre idéal. C’est sans doute pour cela que les gens l’aiment et qu’il a son public. Parce qu’il est «le fils du pays», encore attaché à certaines traditions, et qu’il ne s’en cache pas. La passion du sport «J’ai grandi, raconte Tony Baroud, à Machghara, dans une vraie maison libanaise qui parlait un langage populaire, ce qui m’a sans doute aidé plus tard. J’ai toujours fait les choses avec mon cœur et, plus encore, avec passion.» Pensionnaire et mauvais élève des frères de Antoura, il se met au basket à l’âge de 10 ans. «J’avais physiquement besoin de faire quelque chose… Et c’était le seul sport auquel j’avais accès.» Universitaire peu motivé, ses études bancaires prendront fin deux brèves années plus tard. Le sport devient alors un métier à temps plein. L’ailier se met à voler de succès en succès, du club de Kahraba au Rosaire, en passant quelques mois par La Sagesse. Vingt ans de carrière, dont 10 de capitaine d’équipe, il va représenter son pays aux compétitions internationales avec une grande fierté. «Antoine Choueiri, confie-t-il, a été un véritable mentor. Le basket-ball libanais lui doit beaucoup.» Deux blessures graves et la tentation de faire de la télévision motiveront sa décision, en 2000, de mettre fin à sa carrière sportive. Il n’a alors que 31 ans… La passion de la télé En 1992, alors en pleine gloire, Tony Khalil, responsable sportif à la LBCI, propose à Tony de présenter l’émission Télésport. «Il voulait un sportif qui parle de sport. Je l’ai fait timidement, souligne-t-il, tout en poursuivant l’entraînement et les compétitions.» Mais c’est en 1998 que le déclic aura lieu, lorsque la LBCI lui demande de commenter la Coupe d’Asie des clubs champions, «mon premier direct et la première fois qu’une équipe libanaise arrivait à ce niveau de la compétition. Je vivais le match. Les mots sont sortis naturellement». On retiendra: «Wallaaa’», «Charrrrr’at», «On fire», «Noooobody»! Et surtout, un Tony Baroud tellement dans le jeu que son enthousiasme devenait communicatif et son bonheur contagieux. En 2000, et à la demande de la chaîne, il renouvelle l’expérience durant ces inoubliables championnats d’Asie qui verront la victoire de l’équipe de La Sagesse. «J’ai senti, après mes blessures, que je devais faire un choix définitif.» C’est ainsi qu’il démarre une émission de jeux, Aalbeb ya chabeb, suivie de Min Bizid, Hilla aou htalla, le Fort Boyard libanais, et enfin, Bus Stop. «J’ai eu envie, après ces quatre années, de faire oublier l’image du sportif et de l’animateur d’émissions sportives et de jeux. Il était temps pour moi d’amorcer un véritable tournant.» Il se fera en novembre 2005, avec Iktachafna al baroud, dont il est concepteur et animateur. Le samedi soir, rendez-vous sacré sur une grille télévisée, c’est déjà pour lui un début de pari gagné. Il débarque sur le plateau en costume-cravate, fait une courte introduction, «un mini one man show» épicé d’anecdotes personnelles, anime une deuxième séquence intitulée Iktachafna, où il présente des découvertes insolites et leurs auteurs, avant de recevoir son invité de la soirée, qui vient du monde artistique, musical, télévisuel, social ou politique. «J’ai eu envie de faire un talk-show léger et informel. Mon but n’est pas de blesser ou de dénoncer, de parler de scandales ou de choquer, mais juste de proposer une émission agréable.» Même s’il n’a pas «inventé la poudre», Tony Baroud a trouvé un style et un public. Il remporte ainsi son meilleur match… Carla HENOUD
Un grand nombre de passionnés ont apprécié, durant vingt ans, ses passes, ses paniers et «son» basket-ball, puis les commentaires sportifs qu’il faisait à sa manière très personnelle, et dont il a conservé le label et le vocabulaire. Ils continuent à l’aimer pour son naturel et sa gentillesse, tout en découvrant ses nouveaux talents d’animateur de talk-shows. Du sport à la...