EXPOSITION L’émir Fayçal ben Sultan ben Mohammad ben Abdul Aziz à Beyrouth Un art lumineux, porteur de message

«Je suis venu à Beyrouth, répondant à une invitation que le président Hariri, notre ami et frère, m’avait adressée un jour. Malheureusement les circonstances tragiques que vous connaissez ont devancé ma venue. Néanmoins, je tenais à être un jour parmi vous. Aujourd’hui, c’est fait », a déclaré le prince Fayçal ben Sultan ben Mohammad ben Abdul Aziz lors d’une conférence donnée samedi au BIEL. À Beyrouth pour quelques jours afin de présenter une cinquantaine de toiles, l’émir-artiste devait expliquer son talent inné : « C’est une passion qui m’habite depuis mon plus jeune âge et que j’ai voulu exprimer afin de faire connaître au monde entier l’art pictural saoudien», a-t-il dit. Cette exposition, présentée d’abord au BIEL le temps d’une journée consacrée aux officiels, s’affiche à partir de mercredi 29 mars et durant une quinzaine de jours dans les locaux de l’Unesco. L’émir a dit avoir choisi Beyrouth comme première escale après Ryad, bien sûr, à cause de l’amour qu’il porte pour cette ville jeune qu’il a baptisée « Neverland ». « En effet, dit-il, Beyrouth, à l’image de Peter Pan, ne vieillira jamais. » Prochainement à l’affiche à Paris, et probablement dans d’autres villes européennes, son exposition s’articule essentiellement sur un figuratif jeune et énergique. Si l’artiste a croqué les membres de sa famille donnant à voir une vingtaine de portraits princiers, il n’a pas omis de montrer les scènes de la vie quotidienne de son pays ainsi que d’autres sujets à caractère social. Une manière à lui de rendre hommage à son patrimoine. Des toiles lumineuses, de cette lumière intemporelle du désert. C.K.