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Actualités - CHRONOLOGIE

FINANCE - Colloque organisé par la revue « al Bank wal moustathmer » Salamé : Le leadership des banques locales nécessite une stabilité politique et légale

Le leadership des banques libanaises est une caractéristique qui a marqué ce secteur depuis l’indépendance. Les plans de la Banque du Liban ont été centrés depuis 1993, soit depuis la désignation de Riad Salamé à la tête du gouvernorat de la Banque centrale, sur le renouvellement et la consolidation du leadership des établissements de crédit. Dans son intervention à la séance inaugurale du colloque « Les critères du leadership dans le secteur financier », organisé par la revue al Bank wal moustathmer, le gouverneur de la BDL a souligné les mesures et initiatives prises par la Banque centrale dans le sens de la consolidation du leadership des banques. Ces initiatives se sont concrétisées par les records et indices enregistrés par ce secteur fin 2005 en comparaison avec ceux de 1993, et ceci en référence à des moyennes adoptées sur le double plan régional et international. Dans ce cadre, Riad Salamé a évoqué la hausse des fonds propres des banques, qui sont passés de 260 millions de dollars en 1993 à 4,3 milliards de dollars en 2005, tout comme la balance consolidée des banques, qui est passée de 11 milliards de dollars à 70,3 milliards de dollars. Quant à la proportion des fonds propres rapportée à la balance consolidée, elle s’est élevée à 6,13 % fin 2005 contre 2,5 % fin 1993. Les dépôts se sont accrus de 9 milliards de dollars fin 1993 à 62 milliards de dollars fin 2005 (soit près de trois fois le PIB, et cette proportion est parmi les plus élevées sur le plan international). Les provisions sur les créances douteuses se sont élevées à 90 %, contre 61 % avant la promulgation de la circulaire intermédiaire n° 41, alors que la proportion moyenne de la solvabilité des banques est de 17 % en ce moment. Le pourcentage de la liquidité en devises dépasse les 40 %, un pourcentage relativement élevé. « Ces résultats sont positifs, et sont le fruit d’une volonté de développement et de changement. Mais l’évolution et le changement sont impossibles sans leadersphip », a dit Riad Salamé. Il a souligné l’importance d’une recherche continue du leadership dans un environnement susceptible d’assurer son succès. « Un tel environnement ne serait disponible que dans un pays dont l’infrastructure est développée et qui bénéficie d’une stabilité politique et légale », a-t-il conclu. De son côté, la directrice de la revue al Bank wal moustathmer, Nahla Namli, a énuméré les critères que le leadership dans le secteur financier impose. Ainsi, elle a évoqué, entre autres critères, le développement des ressources humaines, l’élaboration d’un budget précis et transparent, et le contrôle de son exécution, la planification stratégique de l’établissement financier, la détermination des objectifs et des moyens de la mettre en pratique, l’évaluation des emplois, la sécurité et le contrôle des réseaux informatiques, ainsi que la lutte contre le blanchiment d’argent. Mme Namli a estimé que le secteur bancaire libanais a atteint un certain niveau de leadership qui permet à de nombreux secteurs financiers dans le monde arabe de le prendre en exemple. L. M.
Le leadership des banques libanaises est une caractéristique qui a marqué ce secteur depuis l’indépendance. Les plans de la Banque du Liban ont été centrés depuis 1993, soit depuis la désignation de Riad Salamé à la tête du gouvernorat de la Banque centrale, sur le renouvellement et la consolidation du leadership des établissements de crédit.
Dans son intervention à la séance...