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Actualités - CHRONOLOGIE

CORRESPONDANCE - Divertissement caritatif chez l’ambassadeur du Koweït à Washington avec Laura Bush, Condoleezza Rice et Michael Douglas Quand Hollywood et le monde politique font bon ménage

WASHINGTON - Irène MOSALLI Ils étaient venus, ils étaient tous là… Laura Bush, Condoleezza Rice, John Negroponte (directeur du Service national des renseignements), Michael Chertoff (en charge de la Sécurité intérieure), Karl Rove (le gourou du président Bush), Alberto Gonzales (procureur général) et d’autres membres de la cour suprême, le nouvel ambassadeur d’Arabie saoudite, le prince Turki al-Fayçal et son épouse Nof, Michael Douglas, son père, le célèbre acteur Kirk Douglas, et son épouse Ann. Ce n’est pas souvent que l’on peut sortir Hollywood de son écrin scintillant et le monde du pouvoir américain du jeu des nations pour les réunir l’espace d’un soir. Gageure réussie par l’ambassadeur du Koweït à Washington, cheikh Salem al-Sabah, et son épouse Rima qui avaient organisé, en collaboration avec le Children Fund des Nations unies et la Kuweit-America Foundation, une soirée en leur résidence au profit de la scolarisation des enfants afghans. Femme d’initiative, Rima al-Sabah (elle est libanaise, née Boulos, et son époux est de mère libanaise) avait elle-même mis au point et orchestré les moindres détails de ce gala, intitulé «Bridges of Hope» (Ponts de l’espoir). Au cours de ce gala, la Kuweit-America Foundation a honoré trois personnes pour leur implication dans des œuvres humanitaires: Laura Bush a reçu le Humanitarian Award, Condoleezza Rice, le Public Service Award, et Michael Douglas la Private Citizen Award. Condoleezza Rice au piano En remettant la distinction à la Première dame américaine, l’ambassadeur du Koweït a notamment dit: «Laura Bush personnifie l’essence même de l’action humanitaire. Par son exemple, elle nous rappelle qu’il est de notre responsabilité de nous occuper des enfants du monde. Elle nous rappelle qu’une nation qui ne valorise pas les livres est une nation sans avenir.» Mme Bush a répondu en ces termes: «C’est un privilège pour moi que de pouvoir attirer l’attention sur un domaine qui me tient à cœur, l’éducation et en particulier celle des filles. J’ai rencontré des femmes de toutes les nationalités et toutes partagent le même rêve : faire des études, vivre en paix, être en bonne santé et être entendues. Et c’est la scolarisation qui pourra plus tard assurer ce rêve.» La secrétaire d’État, Condoleezza Rice, a également abondé dans ce sens en se référant aux opportunités données actuellement aux enfants afghans, ajoutant: «Une population éduquée est essentielle pour que se développe une démocratie.» Impressionné, à ses dires, par la présence à cet événement de femmes «extraordinairement talentueuses, belles et intelligentes», Michael Douglas a eu, entre autres, une pensée pour sa fille Carie, âgée de trois ans: «Dans ce contexte, il n’y aura pas de limites à ce qu’elle voudra faire. Et peut-être qu’à 35 ans, en 2038, elle sera présidente des États-Unis…» Quant au divertissement du gala, il était des plus particuliers. En effet, Condoleezza Rice a troqué son statut de secrétaire d’État contre celui de pianiste accomplie. Elle et le compositeur Marvin Hamlisch ont interprété à quatre mains des extraits de Porgy and Bess de George Gershwin. Puis, place aux chansons nostalgiques de Roberta Flack. Et comme cette soirée était une célébration de l’enfance, une cantatrice en herbe, Vanessa Campagna (12 ans), a interprété à l’intention de Laura Bush The Yellow Rose of Texas.
WASHINGTON - Irène MOSALLI

Ils étaient venus, ils étaient tous là… Laura Bush, Condoleezza Rice, John Negroponte (directeur du Service national des renseignements), Michael Chertoff (en charge de la Sécurité intérieure), Karl Rove (le gourou du président Bush), Alberto Gonzales (procureur général) et d’autres membres de la cour suprême, le nouvel ambassadeur...