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Route de l’ESIB Sit-in des étudiants pour protester contre le laxisme des autorités

Les étudiants du campus des sciences et technologies de l’Université Saint-Joseph de Mar Roukoz ont observé hier un sit-in pour protester contre les risques quotidiens qu’ils affrontent suite à l’effondrement de la route qui mène au campus. Cette route étroite, seule voie d’accès au campus depuis Mkallès ou Mansourieh, s’est effondrée à une distance de près de deux kilomètres du campus, et ce, depuis deux mois environ. Désormais hasardeuse et même carrément dangereuse les jours de pluie, cette route n’en est pas moins quotidiennement empruntée par des milliers d’étudiants de l’USJ. Contraints de rouler très lentement et à tour de rôle afin d’emprunter ce passage risqué, les étudiants ont dénoncé le laxisme des autorités et menacé de recourir à l’escalade si aucune mesure n’était prise par le ministère des Travaux publics. Un ministère qui, sollicité par les étudiants il y a déjà quelque temps, avait tout simplement exprimé une fin de non-recevoir à leurs plaintes, invoquant un manque de fonds. Mais déjà, « la route de l’ESIB », comme elle est communément appelée, avait tué quatre personnes dans l’indifférence générale. Hier, les étudiants du campus des sciences et technologies de l’USJ ont exprimé leur grogne tout haut, avec le soutien du député Nabil Nicolas. Ce dernier a notamment dénoncé la négligence délibérée des autorités. Une négligence interprétée comme une réelle sanction frappant la région du Metn-Nord.
Les étudiants du campus des sciences et technologies de l’Université Saint-Joseph de Mar Roukoz ont observé hier un sit-in pour protester contre les risques quotidiens qu’ils affrontent suite à l’effondrement de la route qui mène au campus. Cette route étroite, seule voie d’accès au campus depuis Mkallès ou Mansourieh, s’est effondrée à une distance de près de deux...