Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Les voyageurs de Nadim Karam à Melbourne

Depuis hier, la ville de Melbourne accueille, sur l’un de ses ponts, le Sandridge Bridge, une étrange procession. Celle des « Travellers ». Sorties tout droit de l’imagination prolifique de Nadim Karam, architecte et sculpteur libanais, dix créations de métal aux proportions monumentales vont établir leurs quartiers sur ce pont. Un peu de rêve et de poésie sur ce legs de l’ère industrielle de la ville. Un rêve sans cesse réinventé, puisque les sculptures vont évoluer, sur la longueur du pont, au fur et à mesure du temps qui passe. Une manière de rappeler le passage des trains sur ce pont oblique, bâti en 1888 et dont l’utilisation a pris fin en 1990. Une métaphore également du voyage des travailleurs itinérants, entre le port de Melbourne et la station centrale de Flinders pendant plus d’un siècle. Chaque sculpture représente en effet une phase différente de ce mouvement migratoire. Ce n’est pas la première fois que Nadim Karam s’attache à faire rêver la ville. Le Liban se souvient encore de la « procession archaïque ». Partie de Beyrouth en 1994, cette procession, composée entre autres de girafes amoureuses, d’éléphants à l’œil en éolienne, de femmes aux bras ailes de papillon, avait également enchanté Prague, Londres et Tokyo.
Depuis hier, la ville de Melbourne accueille, sur l’un de ses ponts, le Sandridge Bridge, une étrange procession. Celle des « Travellers ». Sorties tout droit de l’imagination prolifique de Nadim Karam, architecte et sculpteur libanais, dix créations de métal aux proportions monumentales vont établir leurs quartiers sur ce pont. Un peu de rêve et de poésie sur ce legs de l’ère...