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La Tchétchénie : réalité et mensonges

La situation dans la République tchétchène commence à s’améliorer, même s’il y a beaucoup de difficultés qu’il faudrait surmonter, un constat également dressé par les délégations étrangères qui ont visité cette région sinistrée. Les préoccupations majeures de la Tchétchénie sont concentrées sur les questions sociales que la direction de la république doit résoudre en coopérant avec les autorités fédérales. On assiste à une relance de l’économie, plusieurs écoles sont inaugurées, les théâtres sont reconstitués. En outre, les vols entre Moscou et Grozni, capitale de la République tchétchène, s’effectuent de nouveau. Tous les secteurs relatifs aux télécommunications ont été reformés et les travaux de construction du complexe de pétrole et de gaz ont été entamés, ainsi que plusieurs établissements du bloc industriel et agricole. Les ponts, détruits durant les conflits armés, seront totalement reconstruits dans le futur proche. La station Aragon de l’énergie électrique a recommencé à fonctionner. Il est prévu que, durant les semaines à venir, le comité responsable chargé d’évaluer l’ampleur des destructions à Grozny achève ses activités. Puis ce comité exécutera les travaux de construction sur plusieurs phases, d’un quartier à un autre, en commençant par le centre-ville. À cette fin, un montant s’élevant à 784 millions de roubles a été débloqué (28 millions de dollars américains). Le plan prévoit de consacrer annuellement 500 millions de roubles (18 millions de dollars américains). Le point primordial du programme de développement socio-économique, élaboré par le gouvernement de la République tchétchène pour la période s’étendant entre 2007 et 2010, est de passer du processus de construction et de reconstruction à la stabilité économique, d’élever le niveau de vie de la population et de réduire le taux de pauvreté et de chômage. La République tchétchène assiste en outre aujourd’hui à une hausse du taux de croissance démographique, et ce malgré le nombre élevé de morts durant la dernière décennie à cause des réseaux terroristes. 1,1million de personnes vivent actuellement en Tchétchénie. Selon les projections, ce nombre devrait passer à 1,4 millions en 2015, soit 1 % de la population russe totale. Cela ne pouvait avoir lieu si la légende du « destin terrible des Tchétchènes en Russie » était vraie. Les mesures entreprises au sein du secteur socio-économique dans la République tchétchène vont de pair avec des opérations visant à éradiquer les organisations terroristes qui, selon les données disponibles, ont des ramifications internationales. Ce fait est mentionné dans les documents obtenus par les autorités fédérales lors de l’investigation portant sur les grandes opérations terroristes qui ont eu lieu durant les dernières années (…). De même, les autorités ont obtenu les documents sur l’organisation des combattants et les méthodes de travail secrètes au sein de groupes. Ces documents sont similaires à ceux émis par le groupe el-Qaëda. Le plan final des terroristes vise à détacher le Caucase de la Russie. Cependant, le plan à court terme a pour but de déstabiliser la situation et d’accroître l’insécurité. Malheureusement, il est à noter dans ce contexte que certains cercles occidentaux ne souhaitent pas normaliser la situation, mais au contraire l’aggraver. En outre, la perte de « l’instrument de pression tchétchène » présente pour eux un grand préjudice. Par conséquent, ils ne cessent de critiquer la politique russe au nord du Caucase, bien qu’ils ne possèdent aucun motif valable pour le faire. De plus, les clichés publicitaires ne changent jamais, mentionnant que la Russie viole sans cesse les droits de l’homme en Tchétchénie et que la guerre menée par les soldats fédéraux et les combattants du réseau el-Qaëda continue. (…) On aurait pu négliger ces accusations et les personnes qui les diffusent, mais elles deviennent de plus en plus agressives dans le monde entier, afin d’altérer tout développement positif ayant lieu aujourd’hui en Tchétchénie, et sans se soucier des sentiments des Tchétchènes. Les déclarations concernant le non-respect de la loi auraient dû être faites quand la Tchétchénie était contrôlée par les bandes armées. Lors de cette période, les tribunaux individuels régnaient, les peines capitales étaient exécutées en public et les citoyens innocents étaient pillés et tués. Lors du mandat de Maskhadov, l’assassin expert Bassayev a été nommé Premier ministre. Plusieurs capitales occidentales ont accueilli chaleureusement Maskhadov, ainsi que ses partisans qui ont commis des crimes atroces et qui vivent toujours dans certains pays occidentaux et jouissent de leur protection. (…) La Tchétchénie est retournée entièrement sous la tutelle des lois russes. Elle a une Constitution, approuvée par tout le peuple, un président et un Parlement élus récemment. De même, les référendums sur la Constitution et les élections étaient ouverts devant tous les observateurs, sans aucune exception. Durant cette période, de nombreux représentants de l’Organisation de la conférence islamique et de l’Union européenne se sont rendus en visite en Tchétchénie et ont déclaré que le peuple tchétchène a l’intention réelle d’atteindre ce but. Ceux qui ont refusé d’y venir se sont empêchés d’annoncer le caractère non démocrate de ces deux événements. En réalité, les soldats fédéraux violent la loi. Personne ne dissimule ces cas. Au contraire, des enquêtes sont lancées conformément aux lois en vigueur. Le colonel Boudanov a été condamné à dix ans de prison pour avoir tué une jeune fille tchétchène. Les débats, discussions et sa condamnation étaient ouverts au public. « L’affaire Olaman » qui concerne un groupe d’officiers inculpés dans des crimes similaires contre des citoyens tchétchènes innocents est également traitée en ce moment. (…) Cependant, les données et les informations relatives aux crimes commis par les soldats ne sont pas toutes vraies. Les combattants ou leurs agents diffusent parfois ce genre de mensonges, et, dans d’autres cas, ces derniers utilisent le costume militaire de l’armée russe ou de la police. Quant aux « kadyroviens », c’est-à-dire les partisans du courant politique du président tchétchène Kadyrov, assassiné par les terroristes, leur position est claire. Ils font partie des soldats et des officiers du ministère de l’Intérieur tchétchène et ne forment pas des bandes barbares, membres des « Phalanges de la mort », comme le certifient certains milieux en Occident. Ces personnes complètent le service militaire, imposé par l’État, et sont soumises aux règles du service et aux dispositions des lois russes. Ils ont énormément contribué à réduire le nombre des kidnappings de citoyens (six fois moins durant les trois dernières années). En réalité, pendant une courte période, plus de la moitié des « kadyroviens » étaient contre les forces fédérales, le président Vladimir Poutine avait expressément souligné ce fait. Par conséquent, la situation actuelle ne confirme-t-elle pas l’efficacité de la politique fédérale concernant l’incorporation des anciens combattants dans le processus de reconstruction de la Tchétchénie ? L’affaire des réfugiés était durant une courte période l’un des sujets les plus sensibles au Caucase-Nord. Elle est aujourd’hui presque résolue, puisque la majorité des citoyens qui ont fuit la Tchétchénie retournent à présent chez eux. Dans ce cadre, il est à signaler que la politique fédérale va de pair avec les conseils et les souhaits formulés par le Conseil européen et l’Organisation de sécurité et de coopération en Europe qui recommandaient de considérer les anciens combattants comme des humains. Les anciens combattants qui ont commis des crimes atroces obtiennent une amnistie ainsi que des opportunités de travail. En 2005, des armes et des munitions d’une valeur de 19 millions de roubles (plus d’un million et demi de dollars américains) ont été volontairement rendues. Quelques parties dans certains endroits du monde n’ont pas apprécié ce fait. Sinon comment peut-on expliquer que des médias qualifient les policiers tchétchènes de « membres de bandes » et attribuent aux assassins et aux criminels la qualité de « héros de la révolution », qui sont chaleureusement accueillis en Europe ? Les terroristes tentent sans cesse de déstabiliser la situation au Nord du Caucase. Ces tentatives s’appuient sur les divers problèmes sociaux de la région. Cependant, suite au meurtre collectif des enfants commis en septembre 2004 à l’école Beslan, les chances des terroristes d’obtenir le soutien de la population ont diminué. Les forces de sécurité déploient tous leurs efforts pour les éradiquer et les dissoudre. Les événements qui ont eu lieu récemment dans la République Cabardino-Balkaria Naltchique illustrent bien le fait que les autorités défendent bien les citoyens. Ambassade de la Fédération de Russie au Liban
La situation dans la République tchétchène commence à s’améliorer, même s’il y a beaucoup de difficultés qu’il faudrait surmonter, un constat également dressé par les délégations étrangères qui ont visité cette région sinistrée.
Les préoccupations majeures de la Tchétchénie sont concentrées sur les questions sociales que la direction de la république doit résoudre en...