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Actualités - CHRONOLOGIE

Intempéries - Un citoyen blessé, effondrement du dépotoir de Saïda et de la muraille archéologique de Tyr… Après le beau temps… la pluie et les accidents

Après de longues semaines d’ensoleillement, la pluie était au rendez-vous au Liban ces derniers jours. Une pluie, accompagnée de fortes tempêtes… et de son gros lot d’accidents. L’état d’urgence écologique a ainsi été déclaré hier à Saïda, par le président de la Fédération des municipalités de Saïda-Zahrani, Abdel-Rahman Bizri. Et pour cause ! Les pluies diluviennes qui sont tombées sur la ville ont entraîné l’effondrement de nouvelles parties du dépotoir vers la mer. Cette tragédie qui se répète très fréquemment montre à quel point les autorités locales et centrales restent incapables de traiter un problème désormais connu et source de pollution de tout le littoral sud du pays. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, la tempête et les fortes vagues ont causé la fermeture du port de Saïda paralysant son activité. Les bateaux ont dû quitter l’enceinte du port en l’absence d’une jetée de protection. De leur côté, les pêcheurs sont restés sur la terre ferme, vaquant à diverses occupations pour passer la journée, notamment le raccommodage de leurs filets endommagés. Idem à Tyr où les tempêtes accompagnées d’une accélération de la vitesse du vent notamment sur le littoral sud de la ville ont arraché une tente qui est tombée sur Rida Zein, le blessant gravement. Les tempêtes et la grêle ont également causé des dégâts dans le secteur agricole, et les vagues ont endommagé les sites archéologiques marins, les mosaïques à proximité de la citadelle de Tyr, datant de l’époque romaine, ainsi que la muraille historique dont 25 mètres se sont effondrés dans la mer. Par ailleurs, un brouillard épais a enveloppé plusieurs régions du pays et une pluie de grêlons s’est abattue sur Tripoli et d’autres villes côtières, recouvrant les routes et les trottoirs d’une fine couche blanche. Sur les hauteurs, les chutes de neige abondantes ont bloqué les routes, isolant les habitants. Comme d’habitude, et faute d’infrastructures adéquates, les routes du Liban se sont transformés en lacs en raison des pluies diluviennes des derniers jours.
Après de longues semaines d’ensoleillement, la pluie était au rendez-vous au Liban ces derniers jours. Une pluie, accompagnée de fortes tempêtes… et de son gros lot d’accidents.
L’état d’urgence écologique a ainsi été déclaré hier à Saïda, par le président de la Fédération des municipalités de Saïda-Zahrani, Abdel-Rahman Bizri. Et pour cause ! Les pluies diluviennes...