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ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR Délégation de responsables d’institutions françaises à l’Université antonine

L’Université antonine de Baabda a organisé au début de la semaine une journée d’échanges avec des responsables de plusieurs établissements d’enseignement supérieur français et des représentants du CNRS et du ministère français de l’Éducation nationale en vue d’examiner les possibilités de coopération à plusieurs niveaux, notamment sur les plans de la formation, du développement de la recherche scientifique et de la coordination multilatérale. Prenant la parole au cours de cette rencontre, l’attaché de coopération près l’ambassade de France, Jean-Noël Baléo, a mis l’accent sur l’importance de ces réunions organisées par l’ambassade avec les universités francophones du pays. Après avoir souligné à l’adresse des délégations françaises présentes que l’Université antonine avait atteint en peu de temps un haut niveau académique dans ses programmes et son enseignement supérieur, M. Baléo a indiqué que l’année 2006 est placée, au niveau des échanges entre les universités francophones, sous le signe du développement de la recherche scientifique. Ce thème fera l’objet d’un congrès interuniversitaire qui se tiendra prochainement en France en vue de stimuler la coopération entre les établissements francophones. De son côté, le recteur de l’Université antonine, le père Antoine Rajeh, a souligné qu’il est « indispensable que l’enseignement supérieur assume la fonction du développement des connaissances en restituant à la recherche scientifique sa première place au niveau des priorités pédagogiques ». Pour le père Rajeh, sans la recherche, l’enseignement universitaire serait réduit à « un enseignement secondaire avancé, pas plus ». Après avoir déploré la « quasi-rupture entre l’enseignement universitaire et le marché de l’emploi », le père Rajeh a dénoncé « la modicité des ressources réservées à la recherche, que ce soit dans les universités ou dans le budget de l’État ». « Mais il est possible de remédier à cette situation pitoyable en se tournant vers les recherches dans d’autres domaines, comme les industries légères et de transformation, les sciences éducatives et sociales, ainsi que certains domaines des sciences médicales, a-t-il déclaré. D’où la nécessité d’une coordination entre les universités, et l’Association des industriels et d’autres organismes économiques afin de définir et de cadrer les priorités de la recherche. » Le secrétaire général de l’Université antonine, le père Fady Fadel, a indiqué pour sa part que son établissement a réussi à conclure des accords de coopération avec des universités françaises, canadiennes, belges et américaines afin de mettre en place des mastères en génie informatique, télécommunications, ingénierie éducative et transfert technologique, multimédia, sciences infirmières, musique et théologie. Soulignant la nécessité d’orienter les étudiants vers la recherche scientifique, le père Fadel a indiqué que l’Université antonine envisage de créer un centre pour la recherche dont le premier jalon a été la création d’un centre de recherches musicales. Notons qu’étaient notamment présents à cette journée d’échanges, côté français, Jean-Noël Baléo, attaché de coopération près l’ambassade de France, Bernard Carriere, président de l’Université de Strasbourg Louis Pasteur, Jean-Pierre Finance, président de l’Université Henri-Poincaré Nancy I, Éric Froment, conseiller du directeur de l’enseignement supérieur au ministère français de l’Éducation nationale, Marise Andréani, du directoire des relations internationales à l’Université Paris 6 Pierre et Marie Curie, Chantal Pacteau, directrice adjointe des relations internationales au CNRS français, et Vincent Téniere, de l’ambassade de France. L’Université antonine était représentée par le père Antoine Rajeh, recteur de l’université, le père Fady Fadel, secrétaire général, le père Raymond Hachem, directeur de l’Institut de prothèse dentaire, Toufic Maatouk, directeur de l’École de musique des pères antonins, Pierre Gédéon, doyen de la faculté d’ingénieurs en informatique, multimédia et télécommunications, et Antoinette Zouein, directrice de la faculté des sciences infirmières.
L’Université antonine de Baabda a organisé au début de la semaine une journée d’échanges avec des responsables de plusieurs établissements d’enseignement supérieur français et des représentants du CNRS et du ministère français de l’Éducation nationale en vue d’examiner les possibilités de coopération à plusieurs niveaux, notamment sur les plans de la formation, du...