Rechercher
Rechercher

Actualités

IMMIGRATION Londres privilégie l’entrée des plus qualifiés

La Grande-Bretagne a détaillé hier un plan pour privilégier l’entrée dans le pays des immigrés les plus qualifiés et restreindre l’accès des autres, via l’introduction d’un système de points semblable à celui existant notamment en Australie. « Nous voulons que des étudiants viennent dans nos universités et nous voulons les travailleurs hautement qualifiés dont notre économie a besoin, mais nous voulons prévenir les abus du système d’immigration », a expliqué le Premier ministre Tony Blair dans une vidéoconférence devant des étudiants indiens. Semblable dans son principe aux systèmes canadien, australien et néo-zélandais, et comparable au projet présenté en février en France, le programme détaillé hier par le ministère britannique de l’Intérieur distingue cinq catégories de candidats pour les immigrants originaires de pays hors Union européenne. Les médecins, ingénieurs, informaticiens et financiers pourront entrer dans le pays sans offre d’emploi préalable. Les infirmiers, enseignants, comptables et autres salariés intermédiaires seront accueillis dans les secteurs manquant de main-d’œuvre, mais une offre d’emploi ne leur garantira pas l’entrée en Grande-Bretagne. Le Sénat américain pourrait légaliser les clandestins Le dossier de l’immigration revient cette semaine au Congrès américain, où le Sénat pourrait décider la légalisation des millions de clandestins vivant aux États-Unis, au risque d’une nouvelle crise au sein de la majorité républicaine du président George W. Bush. Trois mois après l’adoption par la Chambre des représentants d’un projet de loi qui n’aborde l’immigration clandestine que sous l’angle de la répression, avec pour objectif des frontières étanches, le Sénat planche en commission sur un texte qui assortit la sécurisation des frontières d’un volet sur l’accueil des immigrants. Le républicain Arlen Specter, président de la commission des Affaires judiciaires du Sénat propose d’une part de créer un statut de « travailleur invité », à l’attention des candidats à l’immigration se trouvant à l’étranger, et d’autre part de créer un nouveau statut pour les immigrés vivant actuellement dans la clandestinité, au nombre de quelque 11 millions. Ces derniers pourraient demander une « carte d’or », permis de séjour et de travail sans limitation de durée. S’ils ont un emploi et que les autorités attestent que leur casier judiciaire est vierge, ils auraient le droit de rester aux États-Unis en famille, et pourraient solliciter la nationalité américaine au même titre que tout autre étranger résidant aux États-Unis.
La Grande-Bretagne a détaillé hier un plan pour privilégier l’entrée dans le pays des immigrés les plus qualifiés et restreindre l’accès des autres, via l’introduction d’un système de points semblable à celui existant notamment en Australie. « Nous voulons que des étudiants viennent dans nos universités et nous voulons les travailleurs hautement qualifiés dont notre économie...