Rechercher
Rechercher

Actualités

FESTIVAL AL-BUSTAN Au programme d’aujourd’hui «L’enlèvement au sérail», de Mozart, par l’Opéra de chambre de Varsovie

Un opéra en trois actes où l’Orient est au cœur de la musique et de l’imaginaire du XVIIIe siècle, plus précisément en 1782, année où a été écrit cet opus joliment endiablé. Die entfûrung aus dem serail (L’enlèvement au sérail), une des œuvres lyriques les plus prestement enlevées du génie de Salzbourg. Humour, facéties, turqueries et bel canto y font très bon ménage. Sur un livret de Gottlieb Stephanie, d’après le récit de Belmont et Constance de C.F. Bretzner, le synopsis sert de canevas musical au Singspiel, c’est-à-dire l’opéra comique chanté du divin Mozart. Plus de trente représentations à Vienne pour cette œuvre en moins de six ans, œuvre aimée du public et qui contribua largement à la réputation du prodigieux musicien. Boutade du temps, néanmoins existante dans la biographie de Mozart rédigée par Niemtschek: l’empereur Joseph II a fait cette curieuse remarque: «Trop de notes pour cet opéra.» Ce a quoi Mozart, qui avait un cinglant sens de la réplique, avait répondu: «Juste le nombre nécessaire, votre majesté!» Une œuvre qui fait date dans le répertoire lyrique de l’époque car sa composition, son originalité et sa force musicale inventive ont littéralement brisé les limites du Singspiel traditionnel. L’enlèvement au sérail est représenté dans la manière des turqueries très à la mode en ce temps-là, aussi bien à Vienne qu’à Paris. Le pacha Sélim retient prisonnière dans son sérail la belle Constance que son fiancé Belmont tente de délivrer. Mais le cruel eunuque Osmin les surprend. Tous deux vont mourir lorsque Sélim reconnaît en Belmont l’homme qui lui avait autrefois sauvé la vie. Dans l’allégresse générale, les deux fiancés recouvrent la liberté. En version allemande originale, cette œuvre est donnée à l’auditorium Émile Boustani par l’Opéra de chambre de Varsovie que le public libanais connaît parfaitement pour l’avoir applaudi plus d’une fois. Pour être plus précis, c’est pour la septième fois que cet ensemble anime les soirées du Festival al-Bustan. Avec la Sinfoniette de Varsovie sous la direction de Ruben Silva. La mise en scène est signée Ryszard Peryt, sous la direction artistique de Stefan Sutkowski. Constance aura la voix de la soprane Tatiana Hempel, Belmont celle du ténor Leszek Swidzinski et Osmin sera campé par la basse Slawomir Jurczak.
Un opéra en trois actes où l’Orient est au cœur de la musique et de l’imaginaire du XVIIIe siècle, plus précisément en 1782, année où a été écrit cet opus joliment endiablé. Die entfûrung aus dem serail (L’enlèvement au sérail), une des œuvres lyriques les plus prestement enlevées du génie de Salzbourg. Humour, facéties, turqueries et bel canto y font très bon...