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Le PSG « otage » des hooligans, selon Pierre Blayau

« Le PSG est otage » de certains supporters, a déclaré à Reuters Pierre Blayau, président du Paris-Saint-Germain, après les violences entre deux bandes rivales, samedi soir sur une aire d’autoroute de la région nantaise. Après le match nul entre Nantes et le PSG (0-0) samedi, des représentants des Tigris Mystics et des indépendants de Boulogne en ont décousu sur le chemin du retour. Bilan : une station-service saccagée, cinq blessés légers et 22 interpellations. Les blessés sont sortis de l’hôpital et la plupart des personnes interpellées ont été libérées. Certaines ont été déférées au parquet hier après-midi. « Je voudrais présenter mon indignation et ma consternation devant ces actes d’une extrême gravité, qui ne sont pas le fait de vrais supporters du club, mais qui relèvent de délinquants de droit commun », a dit Pierre Blayau. « Le problème, c’est qu’ils se revendiquent d’associations qui, soit ne les reconnaissent pas comme membres officiels, soit ne les contrôlent plus. C’est une situation très grave. Ça n’a plus rien à voir avec le PSG. Le PSG est otage de ça... Le PSG présente ses plus plates excuses aux victimes, mais les victimes morales, ce sont les personnes qui travaillent au club, Canal+, les actionnaires et les joueurs. » Pierre Blayau cherche maintenant comment endiguer une violence de plus en plus présente. Entre répression et pédagogie, la voie est large. « Il va falloir mettre des moyens en œuvre. C’est ce que Nicolas Sarkozy a fait avec de nouvelles mesures, concernant notamment l’interdiction de stade pour ces fauteurs de troubles », rappelle Blayau, qui a reçu la visite du ministre de l’Intérieur au Parc des Princes à l’automne. « Nous continuons de lutter contre ça. On prépare notamment le match PSG-Marseille, le week-end prochain, avec de nombreuses animations sur la non-discrimination, et sur le respect des clubs et des joueurs », a-t-il conclu.
« Le PSG est otage » de certains supporters, a déclaré à Reuters Pierre Blayau, président du Paris-Saint-Germain, après les violences entre deux bandes rivales, samedi soir sur une aire d’autoroute de la région nantaise.
Après le match nul entre Nantes et le PSG (0-0) samedi, des représentants des Tigris Mystics et des indépendants de Boulogne en ont décousu sur le chemin du...