Fils de Dianne Wiest dans Parenthood (1989), de Ron...
Actualités - OPINION
Caméra rapprochée Joaquin Phoenix : un acteur aussi sombre que solaire
le 23 février 2006 à 00h00
Encouragé par une famille artistico-baba, Joaquin débute très tôt sa carrière d’acteur. À peine âgé de 8 ans, il apparaît dans un téléfilm (Seven Brides for Seven Brothers) puis, deux ans plus tard, dans un épisode de la série Arabesque. Il lui faut toutefois attendre 1987 pour tourner son premier film, Spacecamp.
Fils de Dianne Wiest dans Parenthood (1989), de Ron Howard, il sera néanmoins remarqué en incarnant le très influençable Jimmy, amoureux embobiné par Nicole Kidman dans To Die For (1995), de Gus Van Sant. Aimant à composer des personnages marginaux et inquiétants, il se voit confier les rôles du fiancé violent de Claire Danes dans U-Turn (1997), d’Oliver Stone, d’un gérant de sex-shop dans le thriller 8mm (1999), d’un ami peu recommandable dans The Yards (2000) et de l’empereur Commodus dans Gladiator. Malgré cette galerie de personnages pour le moins antipathiques et qui rentrent clairement dans la catégorie «bad boys», Phoenix est également capable d’interpréter de véritables «gentils». Il n’a effectivement aucun problème à incarner le frère de Mel Gibson aux prises avec les extraterrestres de Signes (2002), à rentrer dans la peau d’un villageois discret et vaillant dans The Village (2004), de M. Night Shyamalan, ou encore à s’improviser pompier pour les besoins de Ladder 49 (2005).
Il est actuellement à l’affiche de Walk the Line, un «biopic» qui lui a permis d’interpréter son plus beau rôle, celui de Johnny Cash.
L’imperfection dans la perfection. Voilà tout l’intérêt de Joaquin Phoenix, de cet acteur aussi sombre que lumineux, aussi doux que brutal, aussi sécurisant que terrifiant.
Enfin un homme anti-Ken, un vrai.
D.D.
Encouragé par une famille artistico-baba, Joaquin débute très tôt sa carrière d’acteur. À peine âgé de 8 ans, il apparaît dans un téléfilm (Seven Brides for Seven Brothers) puis, deux ans plus tard, dans un épisode de la série Arabesque. Il lui faut toutefois attendre 1987 pour tourner son premier film, Spacecamp.
Fils de Dianne Wiest dans Parenthood (1989), de Ron...
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