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Santé publique - Inauguration officielle du CMC, affilié à Johns Hopkins International Un nouveau centre médical pour des soins de qualité au moindre coût possible

Affilié au Johns Hopkins International, le Centre médical Clemenceau (CMC – Clemenceau Medical Center) a officiellement été inauguré hier, sous l’égide du Premier ministre, Fouad Siniora. Son credo : introduire un nouveau concept de services médicaux « afin d’offrir aux patients libanais et des pays de la région les meilleurs soins dans un cadre convivial ». « Nous avons à Johns Hopkins une tradition centenaire qui consiste à traduire les innovations par une amélioration du système de santé », a déclaré à L’Orient-Le Jour M. Steven Thompson, directeur général de Johns Hopkins International et premier vice-président de Johns Hopkins Medicine. « Les deux principaux critères sur lesquels nous insistons consistent donc à nous caractériser par la meilleure qualité de soins, comme à améliorer et à introduire les nouvelles technologies, ajoute-t-il. Nous recherchons à Johns Hopkins des partenaires qui partagent nos points de vue. Il est évident que le Centre médical Clemenceau insiste à offrir à ses patients la meilleure qualité de soins et les traitements innovateurs. Nous croyons fermement qu’à Johns Hopkins nous avons pour mission de permettre aux gens l’accès à ce genre de services. Nous estimons par ailleurs que dans le cadre de la globalisation, il est important que notre établissement puisse atteindre les différentes parties du monde. Et dans cette partie du monde, nous avons trouvé le CMC. » Avez-vous accordé une franchise au CMC ? « Non, nous leur avons donné une licence, répond M. Thompson. Le CMC a ainsi le droit d’utiliser le nom de Johns Hopkins, tant qu’il applique nos critères de qualité. Si Hopkins sent que le centre ne se conforme pas à ces critères, nous pouvons lui retirer la licence. » Le programme de qualité mis au point par Johns Hopkins repose sur deux points principaux. « Premièrement, l’hôpital doit être accrédité, souligne M. Thompson. Ce qui est le cas de CMC, qui recevra bientôt l’accréditation de la Commission mixte internationale (Joint Commission International). Deuxièmement, CMC devra payer les services d’un directeur médical de Johns Hopkins qui surveillera la mise en application des critères que nous avons établis. » Et de poursuivre : « La première partie de notre collaboration s’achève aujourd’hui (hier), avec l’inauguration officielle du centre. La deuxième étape vise à mettre en place le système de soins. Dans un troisième temps, nous collaborerons directement avec les médecins afin de développer des programmes de soins spécifiques. » Les médecins de CMC auront-ils accès aux résultats des recherches menées par Johns Hopkins ? « Dans le cadre du programme de qualité, nous insistons sur l’accès aux recherches et aux activités éducationnelles, note M. Thompson. Cela pourra être facile à travers les téléconférences et la télémédecine qui permettront aux spécialistes libanais de partager avec leurs homologues américains les nouvelles informations médicales et éventuellement de participer aux programmes de recherches. » Une valeur ajoutée En l’absence d’une politique de santé claire et bien définie, quel est l’intérêt d’un nouvel établissement médical, d’autant que le marché est saturé ? « Notre idée de base n’a pas été de créer un autre hôpital, mais de créer un hôpital différent, insiste le Dr Mounes Kalaawi, directeur général du Centre médical Clemenceau. C’est un nouveau concept des services médicaux que nous introduisons. Nous sommes à une période où la facture de la santé publique ne cesse de croître et la technologie devient de plus en plus coûteuse. Il est grand temps de changer le concept de la pratique médicale de façon à mettre fin à l’abus causé par la technologie et d’assurer au moindre coût possible le meilleur traitement. » « Notre hôpital est dédié à toute la région, ajoute le Dr Kalaawi. Et si nous estimons que le Liban est le centre médical de la région, nous pouvons alors comprendre l’importance d’un projet pareil qui réunit dans un cadre des plus modernes les médecins les plus qualifiés et la meilleure technologie. » Les services fournis par le Centre médical Clemenceau sont couverts par les compagnies d’assurances privées ainsi que par les tiers payants, y compris la Caisse nationale de Sécurité nationale et le ministère de la Santé. « Notre hôpital n’est pas destiné à la classe aisée, indique le directeur général. C’est un hôpital qui accueille tous les patients quelle que soit leur classe sociale. Notre service est unique et nous n’établissons aucune différence entre un patient et un autre. » Opérationnel depuis quatre mois, le Centre médical Clemenceau compte près de 100 lits et collabore avec vingt-cinq médecins à plein temps et quelque cinquante-cinq autres spécialistes à temps partiel. « Nous sommes très stricts dans le choix des médecins, insiste le Dr Kalaawi. Nous n’acceptons que les meilleurs. De plus, nous encourageons au sein de l’établissement le travail d’équipe et incitons les spécialistes à collaborer ensemble, puisque nous jugeons que deux opinions valent mieux qu’une. » Et le Dr Kalaawi de conclure : « Nos patients bénéficieront de l’expertise des spécialistes de Johns Hopkins, puisque nous pouvons, dans le cadre de notre collaboration, leur référer des cas lorsque cela s’avère nécessaire. C’est une valeur ajoutée qui nous distingue à CMC. » Propos recueillis par Nada MERHI
Affilié au Johns Hopkins International, le Centre médical Clemenceau (CMC – Clemenceau Medical Center) a officiellement été inauguré hier, sous l’égide du Premier ministre, Fouad Siniora. Son credo : introduire un nouveau concept de services médicaux « afin d’offrir aux patients libanais et des pays de la région les meilleurs soins dans un cadre convivial ».
« Nous...