Rechercher
Rechercher

Actualités

Diplomatie Rice va plaider au Proche-Orient pour la démocratie et contre l’Iran

La secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, quitte Washington aujourd’hui pour le Proche-Orient, où elle compte plaider en faveur de la démocratie et inciter les pays de la région à s’opposer à la politique « agressive » de l’Iran. Le chef de la diplomatie américaine se rend d’abord au Caire, où elle aura demain des entretiens avec les dirigeants égyptiens, mais aussi avec des représentants de la société civile et des opposants au président Hosni Moubarak. Mme Rice, qui a fait de l’Égypte un pays test pour sa stratégie de propagation de la démocratie au Proche-Orient destinée à faire échec au terrorisme, a indiqué jeudi être « déçue » que M. Moubarak ait reporté de deux ans les élections municipales prévues en avril. « Le message que je transmettrai à l’Égypte est que l’Égypte doit rester sur la voie démocratique », a-t-elle déclaré à un groupe de journalistes arabes. Mme Rice entend demander à l’Égypte, l’un des principaux alliés des États-Unis dans la région et un des rares pays arabes à avoir signé un traité de paix avec Israël, de s’abstenir de financer l’Autorité palestinienne, si le Hamas forme un gouvernement. La secrétaire d’État se dirigera ensuite vers le Golfe, pour des entretiens bilatéraux à Ryad, avant de rencontrer à Abou Dhabi les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qu’elle appellera non seulement à s’abstenir de financer le Hamas, mais surtout à braver le régime iranien. « Notre objectif doit être d’avoir, avec d’autres pays de la région, un dialogue commun et des discussions sur la façon de contrer le comportement iranien », a-t-elle déclaré cette semaine en annonçant sa tournée. La secrétaire d’État « dira aux pays de la région (...) qu’ils ont intérêt à s’exprimer et à s’opposer à l’attitude de l’Iran, parce qu’ils sont directement concernés », a précisé le porte-parole du département d’État, Sean McCormack. Les monarchies du Golfe craignent, en outre, l’influence de l’Iran chiite en Irak et au Liban. Mme Rice, qui cherche à contenir l’influence de Téhéran au Proche-Orient, a justement dénoncé ces derniers jours le « réseau » formé par l’Iran, la Syrie et le Hezbollah libanais, qualifiant Téhéran de « banque centrale » du terrorisme.
La secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, quitte Washington aujourd’hui pour le Proche-Orient, où elle compte plaider en faveur de la démocratie et inciter les pays de la région à s’opposer à la politique « agressive » de l’Iran.
Le chef de la diplomatie américaine se rend d’abord au Caire, où elle aura demain des entretiens avec les dirigeants...