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Changes et Bourses La Bourse de Beyrouth au plus bas depuis le début de l’année

La Bourse de Beyrouth a poursuivi son mouvement de baisse qui n’a épargné hier aucune valeur de la cote à l’exception des actions B de Solidere qui ont bénéficié d’une petite correction, leur permettant de recouvrer une partie du terrain qu’elles avaient perdu la veille, mais sans motif apparent. Les valeurs bancaires ont été les plus attaquées, notamment les actions ordinaires et prioritaires de la banque Byblos suivies des certificats GDR de la BLOM Bank, ainsi que le cimentier Holcim qui a abandonné 9,77 % sur la veille. En effet, l’indice BLOM des valeurs libanaises a reperdu 51,51 points, soit l’équivalent de 3,22 %, pour achever la séance d’hier à 1 547,42 points, son plus bas niveau depuis le début de l’année. Ce mouvement s’est produit, encore une fois, dans des échanges relativement étoffés. On a ainsi relevé la négociation de 1 256 236 titres d’une valeur de 26 892 485 $, dont 764 483 actions A et B de Solidere d’une valeur de 15 131 837 $. Pourtant, la capitalisation boursière du marché s’est un peu améliorée grâce à la reprise des actions B de Solidere. Elle s’est établie à 6 067 533 402 $ contre 6 004 454 793 $ la veille (+1,05 %). Pour ce qui est des Bourses européennes, elles ont continué sur leur lancée de la veille, tirées par les profits réalisés par certaines banques (BNP et Société Générale). Des spéculations sur des fusions-acquisitions dans certains secteurs ont également soutenu la tendance. Les principaux bénéficiaires de ces spéculations ont été les minières sur des rumeurs de rachat de Lonmin, numéro trois mondial du platine, par un autre groupe non identifié. À cet égard, Xstrata, Anglo American et Falconbridge ont été cités ainsi que d’autres. Quant à la Bourse de New York, elle a été fragilisée par la publication d’un mauvais indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan (87,4 points en février contre 91,2 points en janvier). Pesant aussi sur la cote, les prix du brut sont repartis à la hausse, affectant les sociétés consommatrices d’énergie. Les prévisions timides de Dell, qui a annoncé avoir dégagé un bénéfice en hausse de 52 % sur un an au 4e trimestre, ont également déçu les investisseurs. Résistance de l’euro face au dollar L’euro a fait preuve de résistance face au dollar en fin de semaine, malgré la publication d’un indice des prix à la production aux États-Unis en janvier, supérieur aux attentes, laissant croire à un prochain resserrement de la politique monétaire de la Fed. Cet indicateur a progressé de 0,3 % contre 0,2 %, et l’indice de base (hors alimentation et énergie) a augmenté de 0,4 % contre 0,2 %. Une inflation dépassant les attentes est en principe favorable au dollar, car elle conforterait la Fed dans les intentions prêtées à son nouveau président Ben Bernanke de vouloir relever son principal taux directeur à 5 % au printemps, à la lumière de son récent témoignage devant le Congrès. Mais, il n’en demeure pas moins que le dollar n’a pas profité de cette publication, surtout après le mauvais chiffre sur la confiance des consommateurs américains. En revanche, l’euro a trouvé un certain appui dans la hausse de 0,1 % de la production industrielle en décembre dans sa région sur un mois et de 2,5 % sur un an. Il en est de même de la publication par Berlin d’une note de conjoncture très optimiste en ce qui concerne l’état de santé de l’économie allemande en 2006, qui a un peu soutenu la monnaie unique. Celle-ci est parvenue ainsi à se négocier finalement à New York à 1,1935 $ contre 1,19 $ la veille, en hausse de 0,29 %. Élie KAHWAGI


La Bourse de Beyrouth a poursuivi son mouvement de baisse qui n’a épargné hier aucune valeur de la cote à l’exception des actions B de Solidere qui ont bénéficié d’une petite correction, leur permettant de recouvrer une partie du terrain qu’elles avaient perdu la veille, mais sans motif apparent. Les valeurs bancaires ont été les plus attaquées, notamment les...