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Monaco loin du niveau requis en Coupe de l’UEFA

Monaco a concédé sa cinquième défaite de l’année 2006 (0-1) mercredi, à Bâle, lors des 16es de finale aller de la Coupe de l’UEFA de football, en continuant de proposer un jeu aux lacunes béantes. Même si l’entraîneur Francesco Guidolin se veut optimiste et dit avoir vu un match équilibré, son équipe n’a pas été à la hauteur d’un match de Coupe d’Europe. Inférieurs aux Suisses dans l’engagement physique, les Monégasques avaient toutefois réussi à préserver l’essentiel jusqu’à la 78e minute. À cet instant, les Bâlois Papa Malick, Eduardo et Degen ont mené un contre gagnant de 60 mètres. « On n’a pas le droit de se faire prendre en contre à dix minutes de la fin, à l’extérieur en Coupe d’Europe, peste le défenseur central Sébastien Squillaci. On s’attendait à ce type de match. On savait qu’ils étaient costauds physiquement. On est donc abattu. C’est normal, on n’a pas été bon. » Les Monégasques ont fait preuve de bien peu de volonté offensive. Le nombre d’occasions réelles est famélique, celui des tirs cadrés est symptomatique d’une formation en manque total de confiance. Vieri a cadré une fois dans les arrêts de jeu de la première période, Plasil à la 55e, et Maicon, sur un coup franc peu dangereux, à la 82e minute. Monaco, finaliste de la Ligue des champions en 2004, ne fait plus peur. « Actuellement, la période est très délicate, convient le capitaine Gaël Givet, blessé aux adducteurs durant la rencontre. On manque vraiment de confiance. On joue trop avec le frein à main. Il faudrait arriver à se lâcher et à se poser beaucoup moins de questions. » Peut-être faudrait-il aussi que la volonté de marquer soit clairement affichée par Francesco Guidolin. Même s’il se défendait dès la fin de la rencontre d’être « venu à Bâle pour jouer le 0-0 », la façon de procéder de ses hommes n’a trompé personne. Appliqués défensivement, ils ont été timides sur le plan offensif, laissant Vieri trop esseulé. Toujours intéressant dans ses remises ou ses tentatives de loin, l’avant-centre italien ne peut pas, à lui seul, peser sur tout un match. Même si cela peut être épisodique, il doit être épaulé pour être décisif. Christian Gross, l’entraîneur suisse, savait, lui, que sa formation avait une belle opportunité à jouer. Elle n’a pas été ratée. « On était bien préparé pour ce match où il y a eu beaucoup de duels, reconnaît-il. Je n’ai pas beaucoup de reproches à faire à mes joueurs, si ce n’est celui de ne pas avoir marqué un 2e but. » Bâle est désormais favori à la mi-temps de ce duel franco-suisse. Et Monaco s’attend encore à vivre des moments compliqués. Samedi, se profile un nouveau derby décisif dans l’optique d’une place européenne en Ligue 1, au Ray, face à Nice. Puis jeudi prochain, Bâle viendra tenter de décrocher sa qualification en 8e de finale de la Coupe de l’UEFA à Louis-II. « Pour passer, il faudra vraiment faire un grand match, annonce déjà Squillaci. En tout cas, ne pas refaire celui de Bâle. »
Monaco a concédé sa cinquième défaite de l’année 2006 (0-1) mercredi, à Bâle, lors des 16es de finale aller de la Coupe de l’UEFA de football, en continuant de proposer un jeu aux lacunes béantes.
Même si l’entraîneur Francesco Guidolin se veut optimiste et dit avoir vu un match équilibré, son équipe n’a pas été à la hauteur d’un match de Coupe d’Europe....