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Actualités - CHRONOLOGIE

Harry Whittington se porte « extrêmement bien », affirme le porte-parole de l’hôpital Cheney assume l’entière responsabilité d’un accident de chasse de plus en plus gênant

Le vice-président américain, Dick Cheney, a assumé hier l’entière responsabilité de l’accident de chasse qui a mis la Maison-Blanche et la majorité républicaine dans une position délicate. « Ce n’est pas la faute de Harry », la victime, « on ne peut blâmer personne d’autre », a déclaré M. Cheney à la chaîne de télévision Fox News, brisant quatre jours de silence. « Je suis celui qui a appuyé sur la détente », a-t-il dit. Samedi dernier, M. Cheney a malencontreusement déchargé son arme sur Harry Whittington lors d’un partie de chasse à la caille dans un ranch privé du Texas (Sud). L’avocat millionnaire et fidèle républicain est sérieusement blessé, mais ses jours ne sont pas en danger. Harry Whittington va « extrêmement bien », au lendemain de son malaise cardiaque, a indiqué hier l’hôpital à Corpus Christi (Texas, Sud) où il est soigné. « Il va très bien et nous allons continuer à examiner » l’évolution de la situation, a indiqué Peter Banko, porte-parole du Christus Spohn Hospital Memorial au cours d’une conférence de presse. M. Whittington avait souffert d’un malaise cardiaque mardi après-midi. M. Whittington, 78 ans, devrait rester à l’hôpital encore 6 jours avant de rentrer chez lui à Austin (Texas), où il sera étroitement suivi par son docteur. La thèse de l’accident n’est guère discutée. Mais elle repose sur le seul témoignage de la propriétaire du ranch. La vice-présidence elle-même n’a jamais livré sa version des faits. M. Cheney est réputé pour ne pas faire grand cas des médias. Mais son silence menaçait de devenir gênant. Il confortait ceux qui accusent la Maison-Blanche de mener une politique du secret. M. Cheney était pressé de toutes parts de s’exprimer publiquement sur l’accident. Ce dernier faisait depuis trois jours la une des journaux et a attiré une vague de critiques et de sarcasmes à une Administration déjà aux prises avec les controverses. Hillary Clinton, sénatrice de l’opposition démocrate, avait dénoncé « une tendance de cette Administration, du haut jusqu’en bas, à la rétention d’informations ». Le chef des démocrates au Sénat, Harry Reid, avait estimé que les Américains avaient affaire à « l’une des Administrations les plus secrètes de l’histoire moderne ». Les démocrates n’étaient pas les seuls à faire pression. « Ne rien dire ne fait qu’alimenter les spéculations et sert la cause de ceux qui veulent le railler et le salir (le vice-président). Qu’il parle donc », éditorialisait le magazine de droite National Review. La Maison-Blanche a, elle, vainement tenté de revenir à ce qu’elle appelait les « priorités » des Américains. Depuis samedi, le porte-parole de la Maison-Blanche a passé trois journées difficiles à essayer d’expliquer pourquoi, contre les pratiques habituelles, l’accident n’a été rendu public que le lendemain ou pourquoi M. Cheney n’avait pas été interrogé par la police le jour même, comme un citoyen ordinaire, mais dimanche. Selon la presse, la Maison-Blanche elle-même a tenté de convaincre M. Cheney de parler.
Le vice-président américain, Dick Cheney, a assumé hier l’entière responsabilité de l’accident de chasse qui a mis la Maison-Blanche et la majorité républicaine dans une position délicate. « Ce n’est pas la faute de Harry », la victime, « on ne peut blâmer personne d’autre », a déclaré M. Cheney à la chaîne de télévision Fox News, brisant quatre jours de silence. « Je...