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Actualités

Marché de l’immobilier Ça bouge à Koraytem

Depuis plusieurs mois, le quotidien des résidents de Koraytem se résume à des va-et-vient de camions et à un assourdissant bruit de marteaux piqueurs et de pelleteuses. La raison de ces nuisances est simple. Dans un périmètre très restreint, actuellement, cinq projets sont en cours de construction. Cela représente un total de neuf tours regroupant plus de 150 appartements dont les prix de vente commencent autour de 1 800 à 2 000 dollars le m2. Que s’est-il passé pour que ce quartier, qui n’avait pas connu d’importants chantiers au cours des dix dernières années, devienne tout à coup aussi animé ? Le déclic est venu de la vente successive de plusieurs larges parcelles qui entourent le complexe scolaire du Collège protestant français. Ces terrains, qui faisaient saliver les promoteurs depuis des années, offrent aujourd’hui de somptueuses opportunités de profits. La vente la plus médiatique a été celle de l’ancien club sportif français, un petit paradis de verdure au milieu de Beyrouth. Cette propriété de l’État français de 5 800 m2 a été achetée au début des années 2000 par le promoteur Jamil Ibrahim. Le changement de paysage sera brutal et radical. À la place des terrains de sport et des espaces verts, le groupe immobilier, qui fait partie des plus actifs sur le marché beyrouthin, est en train de construire trois imposantes tours de 20 étages avec des appartements de 600 m2. La seconde vente concerne la parcelle de la famille Chatila qui a été découpée en plusieurs lots. L’un est parti dans l’escarcelle du promoteur Nadim Fakhry et ses partenaires dont le projet est déjà bien avancé (deux tours avec 35 appartements de 406 m2), l’autre dans les mains de Ghanem Chammah, associé pour l’occasion à un membre de la famille Chatila dont la maison traditionnelle, qui occupait une partie du terrain, n’a pas résisté au bulldozer. Ce dernier projet comportera deux tours de 44 appartements d’une superficie de 584 m2. Deux autres chantiers sont également en cours le long de l’avenue Takieddine Solh. Tous ces projets sont encouragés par un regain d’intérêt pour cette région qui offre de nombreux avantages : – Koraytem a toujours bénéficié d’une excellente réputation. Un peu comme le quartier Sursock à Achrafieh, cette région fait partie des zones résidentielles haut de gamme de Beyrouth. La présence de plusieurs villas occupées au fil des années par différentes familles (Daouk, Chatila, Idlibi, Diab, Hamza, Kattani, Salha et Hariri) a donné incontestablement un cachet à part à cette région très recherchée par la classe aisée. – Malgré le déferlement de décibels actuels et la présence du Collège protestant français et de l’université LAU, Koraytem reste un quartier relativement calme et facile d’accès. – Situés sur l’un des points culminants de Beyrouth-Ouest, les étages élevés des immeubles en construction auront des vues dégagées, voire des vues sur le littoral. Au rythme où vont les choses, les dernières villas bourgeoises situées le long de la rue Madame Curie et autour de l’ambassade saoudienne sont en réel danger. Vont-elles résister longtemps à l’appétit vorace des promoteurs ? En coopération avec RAMCO Tél.: 01-349910

Depuis plusieurs mois, le quotidien des résidents de Koraytem se résume à des va-et-vient de camions et à un assourdissant bruit de marteaux piqueurs et de pelleteuses. La raison de ces nuisances est simple. Dans un périmètre très restreint, actuellement, cinq projets sont en cours de construction. Cela représente un total de neuf tours regroupant plus de 150 appartements dont les prix...