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Les ciné-clubs

Le Château ambulant, de Hayao Miyazaki (2003) Le Château ambulant est inspiré d’un roman pour enfant intitulé Howl’s Moving Castle de Diana Wynne Jones, paru en 1986. Le cinéaste est resté fidèle à son univers. On retrouve ainsi des décors baroques, des machines volantes, des métamorphoses permanentes de certains personnages dont le magicien Hauru, qui est tantôt « Monsieur Jenkins », tantôt « Monsieur Pendragon ». Bien que ce film d’animation soit l’une des œuvres les plus complexes et les plus noires de Miyazaki, elle reste un bijou de poésie, de féerie et de beauté visuelle. L’histoire : Sophie est une jeune chapelière dans un pays imaginaire ravagé par la guerre, où la magie est monnaie courante. Un soir, une sorcière capricieuse la transforme en vieille dame. Sophie part alors à la recherche d’un moyen pour redevenir comme avant. Elle trouve un château ambulant, qui parcourt le pays sur ses pattes, et dans lequel habite le jeune magicien Hurle, un play-boy mystérieux. Sophie travaille pour lui, tout comme Calcifer, un démon du feu plutôt sympathique. Le château de Hurle a une porte qui peut mener à quatre endroits complètement différents, dont la capitale du pays. Hurle va partir à la guerre. Sophie comprend alors que ses ennemis ne sont pas forcément ceux à qui elle pensait. Ciné-club de l’ALBA, vendredi 10 février à 19h Liberté-Oléron, de Bruno Podalydès (2001) Une histoire simple, des gens simples, un cadre simple et, pourtant, le film de Bruno Podalydès accroche. Lentement et subtilement, des éléments anodins deviennent importants, et la légèreté laisse place à la gravité. Car sur fond de burlesque, l’histoire met en scène des êtres qui cachent leurs colères, leurs blessures. En résulte une comédie aigre-douce sans prétention, qui renferme la dose nécessaire d’ironie, d’humour et de tendresse. L’histoire : en vacances à l’île d’Oléron, Jacques, 38 ans, père de quatre jeunes garçons, en a assez des jeux de plage. Un jour enfin, avec ses économies, espérant rassembler tout son petit monde, il s’achète un voilier qu’il baptise « Liberté-Oléron ». Bien qu’incompétent en voile, Jacques déclare à sa famille qu’il est le seul maître à bord. Avec Denis Podalydès, Guilaine Londet et Patrick Pineau. CCF, salle Montaigne, mercredi 15 février à 19h15 Il Postino, de Michael Radford (1996) Tourné dans le cadre naturel des îles Éoliennes, Il Postinso nous plonge dans un tourbillon d’émotions intenses en présentant des histoires d’amour et d’amitié aussi touchantes, drôles que poétiques. Le jeu des acteurs, les paysages, les dialogues, la musique, les thèmes… tout prête à ravissement. L’histoire : dans les années 50, Pablo Neruda, poète et diplomate chilien, est contraint de quitter le Chili (en raison de ses positions révolutionnaires et communistes) et de s’exiler dans les îles Éoliennes. Il est alors régulièrement visité par le facteur de la région. Lorsque ce dernier tombe amoureux d’une ravissante serveuse, il n’hésite pas à demander conseils au poète. Dès lors, sa vie se trouve complètement transformée au contact du personnage et de sa poésie. Avec Massimo Troisi, Philippe Noiret, Renato Scarpa et Linda Moretti. Auditorium de l’ESA, mardi 21 février à 20h30
Le Château ambulant,
de Hayao Miyazaki (2003)

Le Château ambulant est inspiré d’un roman pour enfant intitulé Howl’s Moving Castle de Diana Wynne Jones, paru en 1986. Le cinéaste est resté fidèle à son univers. On retrouve ainsi des décors baroques, des machines volantes, des métamorphoses permanentes de certains personnages dont le magicien Hauru, qui est tantôt « Monsieur...