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SOCIÉTÉ Sauver Titi le singe de l’euthanasie

« Titi ne mérite pas ça ! » : Simone Coupé, 70 ans, se bat depuis plusieurs jours pour sauver son singe magot avec qui elle vit depuis sept ans dans sa maison de Grez-en-Bouère (Mayenne, en France), et qui est menacé d’euthanasie par les services vétérinaires. «Titi vit chez moi comme un être humain. Il n’a jamais fait de mal à personne », explique Simone, qui a racheté l’animal lorsqu’il était bébé à un cirque qui voulait s’en débarrasser. Mais la vieille dame doit désormais se débarrasser de son singe car la loi interdit les animaux exotiques chez les particuliers à moins que ces derniers possèdent un certificat de capacité, explique Norbert Lucas, directeur des services vétérinaires de Mayenne, joint par l’AFP. Pour l’obtenir, Mme Coupé est passée devant une commission spécialisée, qui, lui, l’a refusé en estimant que l’animal posait un problème de sécurité à long terme. « Les singes magots développent à l’âge adulte une agressivité difficilement maîtrisable », souligne M. Lucas, rappelant « qu’il y a quelques années, ces singes-là étaient devenus une mode dans les banlieues pour remplacer les pittbulls ». « Ces singes vivent jusqu’à 20-25 ans. C’est une mesure de précaution », assure M. Lucas, tout en affirmant comprendre « le crève-cœur de cette dame ». La solution serait de trouver un refuge qui l’accepterait, mais la plupart, comme celui de l’Arche, en Mayenne, ont déjà trop de singes magots, souvent abandonnés par des particuliers dépassés par l’agressivité de leur animal. « En dernier recours, il y aura la solution extrême » de l’euthanasie, reconnaît M. Lucas. Habillé d’une couche changée 4 à 5 fois par jour, d’un petit slip et d’un pantalon, Titi qui pèse 8 à 9 kg, circule en liberté dans la maison ou dans une petite cour entièrement close, « dont il ne peut s’échapper », assure Simone. « Il dort dans un berceau, dans ma chambre, et il mange comme moi : il a toujours une coupe de fruits à sa disposition, il va prendre des yaourts dans le frigo quand il a envie, et boit au robinet. » L’animal « a appris à utiliser la télécommande, et je le retrouve souvent en train de regarder la télé, car il est très curieux », s’amuse Simone. « Si un jour il devient agressif, je prendrai mes responsabilités et le ferai euthanasier. Mais juqu’à présent il ne pose aucun problème », assure-t-elle. Dans le village, une pétition circule pour « sauver Titi », et du courrier « de toute la France » arrive chez Simone, également soutenue par la SPA et l’association Brigitte Bardot.
« Titi ne mérite pas ça ! » : Simone Coupé, 70 ans, se bat depuis plusieurs jours pour sauver son singe magot avec qui elle vit depuis sept ans dans sa maison de Grez-en-Bouère (Mayenne, en France), et qui est menacé d’euthanasie par les services vétérinaires.
«Titi vit chez moi comme un être humain. Il n’a jamais fait de mal à personne », explique Simone, qui a...