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Haïti Élection d’un nouveau président aujourd’hui sur fond de tensions

Quelque 3,5 millions d’Haïtiens sont appelés aujourd’hui aux urnes pour se choisir un nouveau président et un nouveau Parlement, sur fond d’insécurité persistante et avec l’espoir d’en finir avec 30 ans de dictature et 20 ans de crises. Près de deux ans après le départ en exil du président Jean Bertrand Aristide, menacé par une insurrection armée et abandonné par les États-Unis, la France et le Canada, Haïti reste un pays meurtri et en profond désarroi. Le chômage touche 60 % de la population active et la majorité des 8,5 millions d’habitants vit avec moins de deux dollars par jour. L’ONU, présente depuis la mi-2004 en Haïti avec des Casques bleus (9 500 militaires et policiers aujourd’hui), a promis d’assurer la sécurité des électeurs. Mais des zones, à Port-au-Prince et ailleurs dans ce pays gangrené par les trafics de drogue et la contrebande, restent sous la coupe de gangs armés et la crainte d’une déstabilisation du processus électoral est vive. Favori de la course présidentielle, l’ancien président René Preval (1996-2001), 63 ans, pourrait emporter la mise sans nécessité d’un deuxième tour prévu le 19 mars, grâce à ses soutiens parmi la majorité pauvre du pays. Les rivaux du favori sont principalement un industriel, Charles Henry Baker, et l’ancien président Leslie Manigat (1988). Guy Philippe, ancien commissaire de police qui avait mené la révolte contre Aristide, est peu cité dans les intentions de vote pour les 32 candidats déclarés.
Quelque 3,5 millions d’Haïtiens sont appelés aujourd’hui aux urnes pour se choisir un nouveau président et un nouveau Parlement, sur fond d’insécurité persistante et avec l’espoir d’en finir avec 30 ans de dictature et 20 ans de crises. Près de deux ans après le départ en exil du président Jean Bertrand Aristide, menacé par une insurrection armée et abandonné par les...