Rechercher
Rechercher

Actualités

Les ciné-clubs

Me and you and Everyone We Know, de Miranda July (2005) Beaucoup d’humour et d’humanité dans cette comédie américaine qui rentre dans la catégorie « cinéma indépendant ». Sans jamais tomber dans le cynisme, Miranda July offre une œuvre aigre-douce volontairement absurde et burlesque. Sa mise en scène se veut inspirée et originale. Celle-ci est d’ailleurs ponctuée d’excellents morceaux musicaux. La cinéaste fait ainsi preuve d’une belle liberté de ton et de style dans un film aussi grave que léger. L’histoire : Me and you and Everyone We Know est une fable moderne, drôle et aux couleurs pop, qui raconte les histoires croisées d’un petit voisinage d’une banlieue américaine. Christine Jesperson, jeune artiste touchante et spontanée, mélange dans son quotidien art et réalité. Elle entre dans la vie de Richard, vendeur de chaussures, célibataire et père de deux garçons. Autour d’eux gravitent Robby et Peter, les enfants de Richard, son ex-femme, la patronne d’une galerie d’art, les voisins et les voisines. Tous sont à la recherche d’un lien qui les connecte aux autres sur terre… Avec Miranda July, John Hawkes et Brad William Henke. Ciné-club de l’ALBA, vendredi 3 février à 19h Paisa, de Roberto Rossellini (1946) Cycle « cinéma italien ». Paisa est l’un des films italiens néoréalistes les plus importants. Après avoir décrit sa cité dans Rome ville ouverte, Rossellini élargit son champ d’observation, pour passer au pays tout entier. En six nouvelles, il donne un cours d’histoire pointu où la guerre n’est plus un combat idéologique, mais une horreur qui mène à une destruction inéluctable. L’histoire : Paisa fixe six moments de la libération du sol italien pendant la campagne 1943-1944. Avec Carmela Sazio, Benjamin Emmanuel, Harold Wagner, Merlin Berth et Maria Michi. Auditorium de l’ESA, mardi 7 janvier à 20h30 Bernie, d’Albert Dupontel (1996) Cycle « Éclats de rire ». Albert Dupontel signe là une œuvre nourrie d’un humour noir cinglant, décalé et tordu. Cette comédie française ultratrash multiplie les répliques-cultes et les situations déjantées. Le cinéaste parvient intelligemment à déstabiliser les spectateurs, lesquels, habités de sentiments antagonistes, sont déchirés entre gêne et fous rires. L’histoire : quand il quitte l’orphelinat, Bernie est âgé de trente ans, il n’a qu’un seul but : connaître ses origines. Commence alors un parcours rempli d’embûches pour ce garçon névrosé et déconnecté du monde réel, qui va semer le désordre partout où il passera. Avec Albert Dupontel, Claude Perron et Roland Blanche. CCF, salle Montaigne, mercredi 8 février à 19h15
Me and you and Everyone We Know,
de Miranda July (2005)

Beaucoup d’humour et d’humanité dans cette comédie américaine qui rentre dans la catégorie « cinéma indépendant ». Sans jamais tomber dans le cynisme, Miranda July offre une œuvre aigre-douce volontairement absurde et burlesque. Sa mise en scène se veut inspirée et originale. Celle-ci est d’ailleurs ponctuée...