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Arsenal : Diaby leur rappelle tant Patrick Vieira

Le rêve d’enfant de Vassiriki Abou Diaby a pris forme quand il a signé cet hiver pour Arsenal, mais c’est maintenant à ce jeune Français d’incarner les espoirs et les rêves du club anglais de football, où on le présente comme le successeur tant attendu de Patrick Vieira. Le sport offre parfois des contrastes saisissants. À Auxerre, en dépit de son statut de grand espoir, Diaby, 19 ans, ne jouait pas ou très peu. Lors des six premiers mois de la saison, il n’avait pris part qu’à cinq rencontres du championnat de France. Depuis son transfert à Arsenal, à la mi-janvier, il a déjà participé à trois matchs avec les Gunners, dont deux comme titulaires ! « C’est vrai, je suis content de tout ce qui m’arrive, confie-t-il à l’AFP. Quand j’étais au centre de formation, je regardais Arsenal à la télévision et aujourd’hui je joue aux côtés de Thierry Henry et Dennis Bergkamp, c’est un véritable rêve qui s’est réalisé. » « J’ai encore du mal à y croire, sourit-il. Cela fait vraiment plaisir mais aussi très bizarre de m’entraîner et de jouer avec tous ces grands joueurs. Je voulais vraiment rejoindre Arsenal. J’avais aussi visité les installations de Chelsea et rencontré José Mourinho, mais Arsenal est le club pour lequel j’avais toujours rêvé de jouer. Alors la décision a été facile à prendre. » Similarités Diaby n’est d’ailleurs pas le seul à être incrédule. Arsène Wenger aussi reconnaît avoir été étonné. « Nous le suivions depuis longtemps, mais je savais qu’Auxerre n’était pas réputé pour laisser partir ses joueurs si jeunes, explique le manageur français à l’AFP. J’ai donc été agréablement surpris d’entendre que les dirigeants auxerrois étaient ouverts à la discussion. » D’origine ivoirienne, Diaby a connu un parcours assez classique, d’Aubervilliers, où il a grandi et commencé le football, à Auxerre, en passant par le Red Star et l’INF Clairefontaine. Champion d’Europe des moins de 19 ans, avec une performance remarquée en finale contre l’Angleterre (3-1), le voilà affublé du patronyme de « nouveau Vieira ». « C’est ce que les gens disent, mais moi je me concentre sur mon jeu, assure-t-il cependant sagement. Cela fait plaisir, car Patrick Vieira est un grand joueur et j’espère connaître une carrière pleine de succès, mais j’ai encore beaucoup de choses à apprendre. Je sais que je dois encore beaucoup travailler et progresser. » Si Arsène Wenger a été le premier à évoquer les similarités avec l’ancien capitaine des Gunners, parti cet été à la Juventus Turin, la presse anglaise n’a pas tardé à entrer dans le jeu des comparaisons, appréciant les qualités du nouveau venu. Assimilation À Bolton samedi en 16es de finale de la Coupe d’Angleterre, il a montré, malgré la défaite (0-1), qu’il partageait le même profil que son aîné, puissance et agressivité – comme en a témoigné son tacle engagé sur Ivan Campo, victime d’une fracture du pied droit – alliées à la technique. « Faire mes débuts à Highbury contre Wigan la semaine dernière était vraiment très fort, même si j’étais entré en jeu quelques minutes contre Everton le samedi précédent, reprend-t-il. Il y avait beaucoup d’émotion. J’étais vraiment fier et un peu nerveux aussi pendant les cinq premières minutes. » Curieusement, son assimilation extraordinairement rapide a correspondu à l’une des plus mauvaises passes qu’ait connues Arsenal ces dernières années, avec deux défaites en une semaine et une victoire assortie d’une élimination en Coupe de la ligue. « Le plus difficile, c’est de s’adapter au rythme, remarque-t-il. Ça va vraiment à 100 à l’heure. Mais je me sens de mieux en mieux. Malheureusement, les résultats n’ont pas suivi. Il ne manque qu’une victoire pour que je sois totalement heureux. »
Le rêve d’enfant de Vassiriki Abou Diaby a pris forme quand il a signé cet hiver pour Arsenal, mais c’est maintenant à ce jeune Français d’incarner les espoirs et les rêves du club anglais de football, où on le présente comme le successeur tant attendu de Patrick Vieira.
Le sport offre parfois des contrastes saisissants. À Auxerre, en dépit de son statut de grand...