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Actualités - CHRONOLOGIE

CONCERT - L’Orchestre symphonique national libanais en l’église Saint-Joseph (USJ) Entre gravité de Brahms et fraîcheur des Strauss

Quand la planète entière célèbre les 250 années de Mozart et qu’au Bustan flambait une soirée anniversaire pour le génie de Salzbourg, le maestro Wojcieh Czepiel offrait, aux nombreux mélomanes venus applaudir la prestation de l’Orchestre symphonique national libanais placé sous sa houlette, un programme totalement déjà entendu. Est-ce pour ménager les musiciens contre de nouvelles répétitions ou est-ce son goût prononcé pour certaines partitions qu’on ressert à l’auditoire un programme déjà donné comme un plat réchauffé ? De toute façon, on devrait appeler maestro Wojcieh Czepiel, avec tout le respect qu’on lui doit pour son talent et son sens d’amuser l’auditoire et d’animer la salle, le maestro La Marche de Radetski de Strauss père, tant il a copieusement servi, et plus d’une fois, cette œuvre sous ces mêmes voûtes ! Toujours est-il, pour en revenir à ce même programme concocté il n’y a pas encore très longtemps, les fervents mélomanes de l’église Saint-Joseph (USJ) ont sagement et respectueusement applaudi en cette fin de week-end du Brahms et du Strauss (père et fils). Ouverture avec trémolos et majesté pour le Concerto pour violon, violoncelle et orchestre du compositeur des Danses hongroises. Connue aussi sous le nom du Double concerto, à cause des deux instruments à cordes qui prennent la tête de la narration, cette œuvre en trois mouvements (allegro, andante et vivace non troppo) est dédiée au violoniste virtuose Joachim, contemporain et ami de Brahms. Ici la virtuosité fait place à des recherches très poussées de sonorités avec de grands motifs mélancoliques. Très belles pages du Final avec des envolées lyriques où poésie et rythme lourdement marqué voisinent habilement. L’interprétation des solistes ici, à savoir Mihaela Roddicca Vlad au violon et Dimitri Babich au violoncelle, est sans caractère et touche à peine l’auditeur. Petit entracte et reprise avec une série de valses et de polka des Strauss, père et fils, ramenant ainsi un air délicieusement viennois sous les voûtes de l’église transformées en glacière par le froid qui sévit dehors... Un air de fraîcheur des kiosques dans des jardins fleuris ou parfum des salons aux grands lustres à pendeloques en cristal. Mesures à trois temps pour les Voix du printemps, Tonnerre et éclair, Le beau Danube bleu, cavalcade de notes avec La Marche égyptienne, Ohnen sorgen et bien sûr la partition fétiche et favorite de maestro Czepiel, La marche de Radetski. Edgar DAVIDIAN
Quand la planète entière célèbre les 250 années de Mozart et qu’au Bustan flambait une soirée anniversaire pour le génie de Salzbourg, le maestro Wojcieh Czepiel offrait, aux nombreux mélomanes venus applaudir la prestation de l’Orchestre symphonique national libanais placé sous sa houlette, un programme totalement déjà entendu. Est-ce pour ménager les musiciens contre de...