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« Je n’évite jamais le contact »

La réussite de David Villa est une excellente nouvelle pour Valence, gonflé d’ambition avant le début de saison, mais refroidi par des résultats en dents de scie lors du premier tiers du championnat. Le club champion en 2004 cherchait un « tueur » aux avant-postes depuis la saison 2003-2004 et les 19 buts de Mista Ferrer. Ce dernier est toujours dans l’effectif, mais a perdu en efficacité. À la différence de Villa, en pleine éclosion et qui confirme dans un grand club sa très bonne saison à Saragosse (15 buts). Mais Villa a dû commencer par ronger son frein sur le banc des remplaçants avant de s’imposer dans un groupe valencien plus que fourni en joueurs offensifs : Rufete, Vicente, Angulo, Regueiro, Aimar, Mista, Kluivert et Di Vaio (parti depuis à Monaco). Un mois aura suffi pour convaincre l’entraîneur Quique Flores. Villa, né à Langreo dans les Asturies (Nord), n’est pas très grand (1,75 m), pas très costaud (69 kg), mais va vite et n’a pas son pareil pour fixer les défenseurs et frapper dans la foulée. Comme le prouvent ses deux buts marqués dimanche face au Betis. Et surtout, il joue sans retenue. « Dans le football, il n’est pas nécessaire de mesurer deux mètres et de peser 120 kilos, confiait-il récemment au journal El País. Je ne me sens pas plus mal physiquement que les autres. Je n’évite jamais le contact. Je ne crains aucun défenseur. »
La réussite de David Villa est une excellente nouvelle pour Valence, gonflé d’ambition avant le début de saison, mais refroidi par des résultats en dents de scie lors du premier tiers du championnat.
Le club champion en 2004 cherchait un « tueur » aux avant-postes depuis la saison 2003-2004 et les 19 buts de Mista Ferrer. Ce dernier est toujours dans l’effectif, mais a perdu...