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CORRESPONDANCE - Un concert Mozart « Père et fils » à Washington Amadeus, Léopold et leur version contemporaine

Les siècles ont beau défiler, l’adage « tel père, tel fils » ne prend aucune ride. Le Centre culturel de la Banque interaméricaine pour le développement à Washington l’a joliment prouvé en musique. Il présentait, il y a quelques jours, en collaboration avec l’ambassade d’Autriche, un concert intitulé Pères et fils. Une manière des plus originales pour marquer cet événement. Étaient ainsi inscrites au programme des œuvres d’Amadeus Mozart et de son père Léopold Mozart, ainsi que des œuvres signées par des pères-compositeurs de musiciens qui, ce soir-là, jouaient les interprètes. Comme Mozart, ces musiciens ont un background artistique autrichien et sont enfants de musiciens-compositeurs. Ce sont Jehi Bahk (violoniste) et Paul Gulda (pianiste). Et, pour célébrer le 250e anniversaire de la naissance de Wolfang Amadeus Mozart, ils avaient alterné les œuvres pères-fils. Leur concert s’est ouvert par la Sonate en do majeur d’Amadeus Mozart. À suivi une suite de pièces pour piano du père du célèbre compositeur, Léopold Mozart. Place ensuite aux accents d’un père contemporain, Friedrich Gulda, avec son Aria pour violon et piano. Puis Amadeus à nouveau avec la Sonate en fa majeur. Revient une autre résonance paternelle de nos jours, Mozartiana, de Junsang Bahk. Et bien sûr l’accord final revient à Wolfang Amadeus Mozart avec Sonate en mi bémol majeur. Une même voie Autre dénominateur commun aux deux musiciens, Jehi Bahk (35 ans) et Paul Gulda (45 ans). Ils ont été initiés à la musique par leurs pères respectifs à l’âge même où Mozart enfant a débuté dans cette voie, vers cinq ans. Ils ont, par la suite, fréquenté de prestigieuses académies de musique à Vienne, ont remporté plusieurs prix et intégré de célèbres formations. Autres temps, autres mœurs, certes, mais autre inspiration et autre contexte aussi. Et toujours la passion Mozart qui passe de génération en génération. Ainsi, la collaboration de ce duo pour cette commémoration n’est pas sans rappeler ce qu’avait dit, il y a quelques décennies, le théologien protestant Karl Barth, qui avouait n’écouter quasiment que du Mozart : « Je ne suis pas sûr que les anges, lorsqu’ils sont en train de glorifier Dieu, jouent de la musique de Bach ; je suis certain en revanche, que lorsqu’ils sont entre eux, ils jouent du Mozart et que Dieu aime alors tout particulièrement les entendre. »
Les siècles ont beau défiler, l’adage « tel père, tel fils » ne prend aucune ride. Le Centre culturel de la Banque interaméricaine pour le développement à Washington l’a joliment prouvé en musique. Il présentait, il y a quelques jours, en collaboration avec l’ambassade d’Autriche, un concert intitulé Pères et fils. Une manière des plus originales pour marquer cet...