Football - Christian Vieri, roi du mercato, redonne l’espoir à son équipe Monaco « à l’italienne » en Coupe de la Ligue

Monaco a retrouvé des couleurs, après un début d’année raté en L1, en se qualifiant mercredi pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue grâce au premier but français de l’Italien Christian Vieri, à Toulouse (2-0). Quand « Bobo », roi du mercato, a marqué un but en solitaire et en puissance dans le temps additionnel, il a certes seulement achevé de vaillants Toulousains, déjà menés par un but de Plasil et une équipe monégasque plus mûre et plus à l’aise qu’en championnat, où elle n’a pris qu’un point sur neuf depuis la reprise. Mais le symbole prime. Mercredi, Vieri a remplacé en cours de match Marco Di Vaio, autre vedette transalpine du marché d’hiver. Ce football « à l’italienne » semble être désormais la marque de fabrique de Francesco Guidolin, qui espère petit à petit redonner confiance à ses joueurs, à l’image de Vieri, venu se relancer sur le Rocher. Pour l’entraîneur italien de l’ASM, « Monaco a surtout été récompensé de sa solidarité » et de sa tactique digne du « catenaccio » : solidité défensive et réalisme offensif. Le gardien Guillaume Warmuz considère que cette qualification, qui place désormais Monaco à seulement deux matches de l’accession en Coupe de l’UEFA, « doit également lancer l’équipe sur les bons rails pour le reste de la saison ». Warmuz décisif Le portier de l’ASM a d’ailleurs grandement contribué à la qualification des siens en étant plusieurs fois décisif au Stadium, notamment en début de seconde période, lorsqu’il a paré trois tirs consécutifs (46). « On s’attendait à souffrir compte tenu de leur motivation. Mais on a su faire le dos rond dans les instants difficiles et on a finalement fait la différence », analyse l’expérimenté Warmuz. « Même la transversale (frappe de Sirieix déviée par Arribagé, 48) s’y est mise pour nous faire échouer, soupire l’entraîneur toulousain Erick Mombaerts, mais au-delà du manque de réussite, il est vrai que la performance de Warmuz a été grande. » Victorieux d’une première confrontation, il y a un mois à Louis-II, grâce à un penalty imaginaire en fin de partie (1-0), les Monégasques ont su résister aux assauts revanchards de Toulousains qui voyaient en cette compétition l’occasion de donner du piment à une saison jusqu’ici bien terne. Le rêve Coupe de la Ligue envolé, un avenir rose pâle s’ouvre devant Toulouse, « d’où l’importance de vite tourner la page et de bien récupérer, car on a un gros match qui nous attend samedi contre Lille », prévient Erick Mombaerts, conscient des conséquences d’une telle déception. Treizième de Ligue 1 l’an passé, Toulouse se concentre désormais sur le championnat afin d’améliorer ce classement, ce qui a « d’ailleurs toujours été notre objectif », rappelle Nicolas Dieuze.