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MUSIQUE - Demain, dimanche 15 janvier, à 21h Jack the Ripper au Music Hall

Avec pour patronyme le pseudonyme de la terreur, le groupe français Jack the Ripper (Jack l’Éventreur) pourrait être perçu comme un groupe de furieux compères. Erreur. Mis à part l’intensité brûlante et l’incandescence émotionnelle de ses concerts, cette formation de six musiciens rassemblés autour de quelques goûts partagés – notamment une passion commune pour Nick Cave, qui les a poussés à choisir pour patronyme le titre de l’une de ses chansons – fait plutôt dans le rock lyrique. Né en région parisienne en 1995, le groupe Jack the Ripper commence par naviguer dans le sillage d’un rock grave, aux influences allant de Léonard Cohen à Nick Cave, avant d’élaborer une musique bien à lui, incarnée dans un premier album, The Book of Lies, sorti en 2001 et qui évoque, sur fond de violon – aux accents tantôt légers et entraînants, tantôt graves et charmeurs –, les tourments de l’âme humaine. Regroupé autour d’Arnaud le chanteur, Thierry (bassiste), Fabrice (batteur), Hervé et Dominique (guitaristes), Nicolas (trompettiste), Adrien (violoniste) et Alexandre au clavier, le groupe français – qui chante en anglais – se positionne, dès le départ, comme un groupe de scène. Il écume les rencontres avec un auditoire qui s’élargit au fil des ans, curieux d’assister aux performances scéniques spectaculaires de ces musiciens qui privilégient l’atmosphère aux modes et aux influences dans lesquelles la plupart des groupes puisent leur inspiration. Jack the Ripper préfère, lui, traverser une série de paysages sonores d’une rare diversité. Il puise ainsi dans les cabarets berlinois à la Kurt Weill, les fêtes tziganes, les musiques de l’Est, jusque dans le Far West mythifié par Ennio Morricone, pour composer, sur une base toujours rock, des musiques originales. Lesquelles s’accordent avec des textes ciselés qui épousent laconiquement les affres inhérents à la condition humaine : doute, culpabilité, frustrations, orgueil, colère, désirs… Un registre qui va de ballades acoustiques en manifestes électriques, souvent tempérés par la douceur d’un violon charmeur. Des atouts à la force d’attraction indéniable, que l’on retrouve dans son second album, I’m Coming, dont le titre sonne comme un avertissement lancé aux derniers sceptiques, et dans leur troisième opus, Ladies First, sorti il y a quelques mois. Jack the Ripper se produira demain soir, à 21h, au Music Hall (Starco), dans le cadre de Cabaret du monde, la série de concerts coproduits par la Mission culturelle française et Éléftériadès Productions. * Billets en vente au Virgin et sur place, avant les concerts, au tarif unique de 20 000 LL. Renseignements au 03/807555.
Avec pour patronyme le pseudonyme de la terreur, le groupe français Jack the Ripper (Jack l’Éventreur) pourrait être perçu comme un groupe de furieux compères. Erreur. Mis à part l’intensité brûlante et l’incandescence émotionnelle de ses concerts, cette formation de six musiciens rassemblés autour de quelques goûts partagés – notamment une passion commune pour Nick Cave, qui...