Au club al-Yarz jusqu’au 5 novembre Georges Mattar tapisse le bois

Une cinquantaine de peintures sur bois sont accrochées au club al-Yarz jusqu’au 5 novembre. Elles sont signées Georges Mattar et font preuve d’un travail pluridisciplinaire où sculpture, gravure et peinture s’entremêlent pour ne donner qu’une seule œuvre originale et particulière. Diplômé d’ingénierie de l’ESIB, Georges Mattar s’est totalement consacré depuis quelques années à la peinture qu’il avait auparavant enrichie par des cours à l’Université américaine. Il s’est fait connaître durant son parcours par sa facilité à s’essayer à tous les genres artistiques. Une carrière qui a pris pour lui l’allure d’une confrérie puisqu’il a décidé de créer le GAL, groupe d’artistes libanais, et d’encourager les peintres à exposer à travers tout le pays. Sonder toutes les possibilités et affiner son travail; tels sont les objectifs que l’artiste s’est fixés et qu’il a fini par atteindre. De Dubaï jusqu’en Australie, ses expositions ont, au fil du temps, dévoilé sa personnalité et nourri son expérience professionnelle. Une fois encore, l’artiste innove, invente et repousse à sa manière les barrières artistiques. «Mon art est un peu à mon image, dit-il d’un air mi-sérieux, mi-amusé, mobile et libéré des carcans.» S’exerçant à une technique nouvelle, il introduit un autre matériau dans ses toiles. L’artiste sculpte, grave, peint et marie le bois au plomb pour créer ce qu’il aime appeler une «pièce d’art en paix avec ses dimensions». Ses toiles, en forme de tapis et aux couleurs chatoyantes, agrémentées de franges en plomb et de dessins façon kilim, allient la chaleur du bois à la froideur du plomb. Elles sont le reflet de la personnalité de l’artiste et de son ardeur au travail. C.K.