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Correspondance - Silence on tourne, puis pause-café avec les voisins Michael Douglas à Georgetown (photos)

WASHINGTON - Irène MOSALLI Durant trois nuits, le quartier de Georgetown à Washington est devenu une succursale de Hollywood. Trois nuits qui ont fait la joie du voisinage qui s’est ainsi retrouvé tout naturellement sur un plateau de tournage: la 31e rue et une de ses ruelles les plus célèbres, la Blues Alley, abritant une boîte de nuit du même nom où viennent se produire régulièrement les grands noms du monde du jazz. À noter que la Blues Alley a eu, entre autres réguliers, le Amid Raymond Eddé qui ne manquait jamais de venir passer ici des soirées lorsqu’il faisait des séjours dans la capitale fédérale. Trois nuits durant donc, cette portion de Georgetown a connu une grande effervescence cinématographique, caméras, projecteurs, hélicoptères survolant le site, camions de matériel et une centaine de personnes s’affairant à différentes tâches. Et, de part et d’autre du champ d’action, une foule de curieux et pour cause: sous les feux des projecteurs se trouvait Michael Douglas qui tourne un nouveau film intitulé The Sentinel qu’il produit lui-même et dont la sortie est prévue pour 2006. Le rôle d’un agent secret La scène en train d’être filmée donne à voir Michael Douglas s’engageant dans la Blues Alley, qui est ordinairement peu éclairée, pour établir un contact avec un agent secret. L’assistante du metteur en scène demande très aimablement aux personnes assemblées là de garder le silence pendant la prise de vues. Puis c’est «action!» Silence, l’acteur entre dans la peau de son personnage. Puis arrêt. Michael Douglas se verse un café à la buvette ambulante et accepte de bavarder avec les voisins des lieux. Il parle de cette nouvelle production et aussi de son sport favori, le golf, de l’émission télévisée qu’il vient d’effectuer en compagnie de son père Kirk Douglas qui a fait les belles heures de Hollywood, de Washington qu’il connaît bien pour y avoir filmé une autre histoire de la Maison-Blanche, East Wing. Autre geste de gentillesse: poser pour ses fans que photographie Bill Starrels, conseiller auprès de la mairie pour le secteur de Georgetown et un pilier de ce quartier. Fin de la pause-café et de nouveau c’est «action!» Le scénario de Sentinel est le suivant: un agent secret (Michael Douglas), au service du président des États-Unis, fait l’objet d’un complot. À cause d’une relation amoureuse qu’il entretient avec la First Lady (Kim Basinger), il devient le premier suspect dans le meurtre de l’un de ses collègues. Afin de blanchir son nom, il fait infiltrer le puissant cercle rapproché du chef d’État pour dévoiler le véritable tueur. C’est donc ce contexte qui a dicté le tournage de certaines scènes à Washington DC dont le maire, Anthony Williams, a été mis à contribution pour jouer son propre rôle. Ce qu’il a accepté de faire le plus simplement du monde. Les autres vedettes de ce thriller sont Kiefer Sutherland et Eva Longoria, l’une des stars de la série télévisée à succès Desperate Housewives. Pendant le tournage, on remarque un homme dans sa quarantaine qui n’est pas dans le champ de la caméra et qui n’est pas le metteur en scène mais qui observe les gestes et les déplacements de l’acteur. Qui est-il? Il répond volontiers. Il se nomme Gerald Cavis et il a été agent secret auprès des présidents Bush (père) et Clinton. Après avoir pris sa retraite, il est devenu conseiller en matière sécuritaire auprès de divers organismes. Et souvent, les cinéastes font appel à lui lorsqu’ils traitent des thrillers. Pour Sentinel, il a initié Michael Douglas et le bataillon d’agents secrets prévus dans la distribution à l’art et la manière d’avoir l’œil sur les personnes à protéger et sur la manière d’intervenir quand besoin est. Cette fois aussi, il a appris aux acteurs à tenir en main de vraies armes qui restent plus impressionnantes que ce que l’on appelle «les armes de Hollywood». Même si c’est du cinéma.

WASHINGTON - Irène MOSALLI

Durant trois nuits, le quartier de Georgetown à Washington est devenu une succursale de Hollywood. Trois nuits qui ont fait la joie du voisinage qui s’est ainsi retrouvé tout naturellement sur un plateau de tournage: la 31e rue et une de ses ruelles les plus célèbres, la Blues Alley, abritant une boîte de nuit du même nom où viennent se produire...