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Arslane inquiet du timing choisi par le Premier ministre pour « faire exploser sa bombe »

Le ministre d’État, Talal Arslane, a estimé que les propos du Premier ministre, Rafic Hariri, constituaient une « bombe politique ». « Nous avions déjà averti, et nous continuons de le faire, qu’il est inadmissible d’utiliser l’économie comme arme politique. Et ne voilà-t-il pas que le Premier ministre entame la bataille des responsabilités. Les raisons d’une telle aggravation de la dette publique sont dues à une stratégie économique qui dure jusqu’à ce jour, alors, disons-le franchement : nous sommes inquiets du timing choisi par le Premier ministre pour faire exploser sa bombe », a dit le ministre Arslane. Déplorant que la seule décision prise au niveau gouvernemental soit « de ne pas prendre de décisions sous prétexte de ne pas mettre sur le tapis des dossiers litigieux », il s’est demandé s’il était acceptable que les questions qui touchent au quotidien des Libanais soient absentes du Conseil des ministres. Talal Arslane a également estimé que l’État et les institutions « se déchirent » parce qu’il n’y a pas de réforme constitutionnelle et que ce sont les intérêts qui priment. « C’est un assassinat de la démocratie et de la paix civile », a-t-il dit, affirmant que le pouvoir avait « franchi la ligne rouge, et qu’il pousse la société civile au ressentiment, à la rancune et au refus absolu de la logique de l’État et des principes citoyens ». Il s’est demandé si le pouvoir a agi ainsi à bon escient, en prévoyant tout cela, « pour que le citoyen reste dans les dédales du confessionnalisme ». Dans ce cas, a estimé Talal Arslane, le pouvoir est responsable de « la progression cancéreuse du confessionnalisme et du sectarisme », ajoutant que si ce pouvoir « fait du mal sans le savoir, alors il faudra qu’il laisse aux forces du changement démocratique prendre leur place dans l’intérêt national ».
Le ministre d’État, Talal Arslane, a estimé que les propos du Premier ministre, Rafic Hariri, constituaient une « bombe politique ».
« Nous avions déjà averti, et nous continuons de le faire, qu’il est inadmissible d’utiliser l’économie comme arme politique. Et ne voilà-t-il pas que le Premier ministre entame la bataille des responsabilités. Les raisons d’une telle...