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Actualités - CHRONOLOGIE

VIE POLITIQUE - Des conseils d’apaisement ont été prodigués à Baabda et Koraytem La Syrie intervient en douceur pour désamorcer la « bombe Hariri »

La tempête politique soulevée samedi par les propos du chef du gouvernement, Rafic Hariri, qui a sans ambages fait assumer au président de la République une part de responsabilité dans l’aggravation de la dette publique, n’a pas fait long feu. La Syrie s’est empressée d’intervenir afin de désamorcer la « bombe Hariri » qui a failli faire voler en éclats la trêve politique instaurée à grand-peine, il y a quelques mois, entre Baabda et Koraytem. Par le biais de ministres proches de Damas, des contacts en ce sens ont été en effet entrepris auprès de la présidence de la République et du Conseil, a-t-on appris de sources ministérielles. De même source, on explique que M. Hariri n’avait nullement l’intention de rompre la trêve, mais qu’il s’est senti tenu de se défendre devant les étudiants de la Hariri Canadian University, où il donnait une conférence, lorsque l’époux d’une ancienne conseillère du général Lahoud l’a interrogé au sujet de la dette. Le chef du gouvernement reste attaché à la trêve politique, insistent ces sources, en faisant remarquer que la Future TV, appartenant à M. Hariri, n’a pas diffusé la conférence de presse de M. Fatfat qui a vivement critiqué hier le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, pour sa diatribe contre le Premier ministre.


La tempête politique soulevée samedi par les propos du chef du gouvernement, Rafic Hariri, qui a sans ambages fait assumer au président de la République une part de responsabilité dans l’aggravation de la dette publique, n’a pas fait long feu.
La Syrie s’est empressée d’intervenir afin de désamorcer la « bombe Hariri » qui a failli faire voler en éclats la trêve...