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Actualités - CHRONOLOGIE

Sfeir dénonce l’intervention de « mains invisibles internes et externes »

Dans son homélie dominicale, le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a déploré hier les incidents de jeudi dernier, estimant qu’il y avait eu une manipulation à des fins politiques. « La raison des incidents est la famine qui touche la classe laborieuse. Cela est très déplorable, a été entouré d’un grand mystère et a suscité une ribambelle de questions sans réponses. Il s’agit d’un mélange de questions sociales, sécuritaires et politiques, qui a semblé égarer les analystes. Certains des responsables étaient à la tête des manifestants, et au lieu d’utiliser les canons à eau comme cela s’est déjà produit, des coups de feu ont été tirés contre les protestataires. Des rumeurs ont circulé, estimant que la manifestation avait dévié de ses objectifs : elle devait exprimer certaines revendications ouvrières, et elle a pris une tournure politique, sous l’impulsion de mains invisibles internes et externes à des fins aussi loin que possible des demandes des travailleurs », a indiqué Mgr Sfeir. Ces mains invisibles ont « pavé la voie à l’explosion, notamment au niveau de la préparation et de la diffusion ça et là des pneus », a-t-il souligné. « Si les responsables avaient accordé à ces revendications l’importance qu’elle mérite, en cherchant des solutions dans le cadre de réunions périodiques qui auraient permis aux citoyens de ressentir que leurs problèmes sont pris en charge, tout cela ne se serait pas produit. D’autant plus que nous sommes aux portes de la saison estivale sur laquelle nous comptons pour alléger les soucis des citoyens au niveau de la crise économique », a poursuivi le patriarche.

Dans son homélie dominicale, le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a déploré hier les incidents de jeudi dernier, estimant qu’il y avait eu une manipulation à des fins politiques. « La raison des incidents est la famine qui touche la classe laborieuse. Cela est très déplorable, a été entouré d’un grand mystère et a suscité une ribambelle de questions sans...