Le Conseil des ministres tiendra ce matin une réunion extraordinaire, rendue possible grâce aux contacts menés durant le week-end. L’objectif de ces contacts était surtout de faire en sorte que l’affaire de Hay el-Sellom, inscrite à l’ordre du jour de la séance, ne soit un facteur explosif, à un moment où le pouvoir est censé désamorcer la crise sociale générée par les mouvements de protestation de la semaine dernière. C’est dans ce cadre qu’il faut inscrire la visite du Premier ministre, Rafic Hariri, la première depuis un an et demi, au secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, qui avait vivement reproché au gouvernement son absence durant les événements de jeudi dernier. De sources politiques, on indique que les deux hommes ont eu une réunion de franche explication, sayyed Nasrallah reprochant notamment au gouvernement son inaction et ses promesses non tenues sur le plan social. De son côté, M. Hariri devait assurer que des mesures concrètes allant dans le sens d’un allègement de l’impact de la crise sociale seront adoptées en Conseil des ministres.
Le Conseil des ministres tiendra ce matin une réunion extraordinaire, rendue possible grâce aux contacts menés durant le week-end. L’objectif de ces contacts était surtout de faire en sorte que l’affaire de Hay el-Sellom, inscrite à l’ordre du jour de la séance, ne soit un facteur explosif, à un moment où le pouvoir est censé désamorcer la crise sociale générée par...
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