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Actualités - CHRONOLOGIE

Libération 2000 - Message commémoratif du chef de l’État Le Liban ne déviera jamais de sa ligne résistante

Pour le quatrième anniversaire de la libération du Sud et de la Békaa-Ouest, le chef de l’État adresse à la nation le message suivant : «Nous célébrons cette fête alors que le Liban subit encore l’occupation d’une partie de son territoire. La joie s’en trouve altérée. Et ne deviendra complète que le jour où Chebaa, et toute parcelle chère au cœur de chaque Libanais, sera récupérée. Le Liban officiel ou populaire n’épargne aucun effort à cette fin. Le résultat sera en définitive en sa faveur, car le droit est du côté de ses enfants. La stratégie suivie prouve, plus que jamais, sa justesse et son efficacité. Le Liban ne déviera jamais de ses positions constantes, ni de sa ligne stratégique suivie pour récupérer l’ensemble de son territoire et se libérer complètement de l’occupation israélienne. » Sur un plan global, le président Lahoud souligne que « le Liban a su comment traiter avec une politique israélienne fondée sur l’obstruction, les entraves à tous les efforts de paix, via la violence et le meurtre. À preuve que notre pays a pu, par la volonté de ses enfants, leur rassemblement autour de l’État, de l’armée et de la résistance, et avec le concours de la Syrie, récupérer la plus grande partie de son territoire occupé. En obligeant l’ennemi à un retrait humiliant, avilissant. De même, le Liban a tenu à recouvrer des milliers de mètres carrés que les forces d’occupation voulaient garder sous leur contrôle après avoir échoué dans une tentative d’occupation par les moyens militaires. Il a repris les prisonniers libanais détenus dans les geôles israéliennes. Et il poursuivra les démarches par les voies appropriées pour reprendre le doyen des détenus, Samir Kantar. Les Libanais sont devenus un exemple communément cité en matière de résistance, d’amour de la patrie, d’attachement à leurs droits légitimes. Ils ont déjoué tous les complots, les paris israéliens sur leur dispersion, ou pour les dresser les uns contre les autres afin qu’ils se combattent. Les Sudistes l’ont montré à travers leur solidarité et leur patriotisme ». Pour le président libanais, il est évident qu’Israël, « par ses agressions, son obstination à faire avorter les efforts de paix, cible tous les peuples arabes. Les attaques contre le Liban, les souffrances infligées aux Palestiniens, les menaces visant la Syrie, vont dans ce sens. Et sont un clair indice des mauvais desseins, multiformes, d’Israël. De même, son refus catégorique du retour des déplacés tend à disséminer le peuple palestinien et à le priver de ses droits légitimes. Le Liban fait front à un tel plan. L’unanimité des Libanais à rejeter l’implantation, rejet inscrit dans leur Constitution même, relève d’une décision sans appel, non négociable. Le sommet de Tunis a certifié l’appui arabe à un tel refus, déjà exprimé lors du sommet de Beyrouth, dans le cadre du plan de paix arabe ». « Le Liban, conclut le chef de l’État, reste attaché à la légalité et aux résolutions internationales, seul moyen de rétablir définitivement la stabilité dans la région. Il invite l’Onu à activer son rôle partout, afin que l’équité prévale et que la loi de la jungle ne règne pas. »
Pour le quatrième anniversaire de la libération du Sud et de la Békaa-Ouest, le chef de l’État adresse à la nation le message suivant :
«Nous célébrons cette fête alors que le Liban subit encore l’occupation d’une partie de son territoire. La joie s’en trouve altérée. Et ne deviendra complète que le jour où Chebaa, et toute parcelle chère au cœur de chaque...