Rechercher
Rechercher

Actualités

Mise au point de Addoum au sujet du réseau d’espionnage récemment démantelé

Le procureur général près la Cour de cassation, Adnan Addoum, a tenu un point de presse, hier, sur les derniers résultats de l’enquête ouverte au sujet du réseau d’espionnage qui vient d’être démantelé ainsi que sur l’affaire de l’assassinat de Pierre Boulos, un militant des Forces libanaises. M. Addoum a affirmé que la publication, par un organe de presse, de détails sur la première affaire a « quelque peu compliqué le travail de la justice ». M. Addoum a affirmé aussi n’avoir toujours pas de confirmation, de la part des autorités tunisiennes ou de l’ambassade du Liban à Tunis, de l’authenticité du passeport de Jamal Faraj Madfahi, épouse Mohammed Magid Messai, habitant du camp de Nahr el-Bared (Liban-Nord), arrêtée sous le chef d’inculpation d’espionnage. Ce qui est clair, a ajouté M. Addoum, c’est que la femme en question, qui dit être mariée à un Tunisien, a été abordée par le Mossad alors qu’elle se trouvait toujours en Tunisie dans le but, tout d’abord, d’écouler de la marchandise israélienne. Par la suite, elle fut sollicitée de venir au Liban dans le but d’organiser des attentats contre deux stations de radio religieuses relevant, l’une ,de sayyed Mohammed Hussein Fadlallah, l’autre, de Dar el-Fatwa. Par ailleurs, selon la femme en question, elle aurait rencontré au Liban des hommes roulant en Range Rover sur le bord de la route, qui lui auraient demandé de prendre contact avec un « activiste » travaillant dans un café et préparant avec d’autres agents un attentat contre une personnalité politique dont le nom n’a pas été identifié. Au sujet de l’affaire Pierre Boulos, M. Addoum a affirmé que la justice privilégie toujours la thèse du crime crapuleux motivé par le vol. Selon le magistrat, deux ressortissants syriens, réfugiés en Syrie, sont accusés d’en être les auteurs. Toutefois, arrêté par la police syrienne, l’un d’eux, Haytham Masri, aurait avancé un alibi solide : il affirme qu’il se trouvait en prison, à Roumié, au moment du crime. L’autre, répondant au nom de Ahmed Masri, aurait également été arrêté. Des demandes d’extradition aux noms des deux individus ont été adressées aux autorités judiciaires syriennes pour les besoins de l’instruction.
Le procureur général près la Cour de cassation, Adnan Addoum, a tenu un point de presse, hier, sur les derniers résultats de l’enquête ouverte au sujet du réseau d’espionnage qui vient d’être démantelé ainsi que sur l’affaire de l’assassinat de Pierre Boulos, un militant des Forces libanaises. M. Addoum a affirmé que la publication, par un organe de presse, de...