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Actualités - CHRONOLOGIE

Dossier régional - Le chef de l’État et le Premier ministre appellent à un maximum de solidarité arabe Lahoud et Hariri réprouvent fermement les massacres à Rafah et en Irak

Le chef de l’État, Émile Lahoud, a vivement condamné hier, en ouverture du Conseil des ministres, les massacres perpétrés au quotidien contre le peuple palestinien, « notamment celui de Rafah, la veille », et celui qui a tué des dizaines d’innocents, hier en Irak. Pour lui, ces massacres, ainsi que les tortures pratiquées dans les geôles irakiennes, devraient pousser la communauté internationale à réagir rapidement pour y mettre un terme, d’autant que tout continue de prouver que « la force ne peut pas être une solution, et qu’il ne peut y avoir de justice et de stabilité sans le respect des résolutions internationales et une supervision onusienne en Irak ». Émile Lahoud a également noté, cité par le ministre de l’Information Michel Samaha, que ces agressions interviennent au moment où les leaders arabes se préparent à se retrouver dans le cadre du sommet de Tunis, et le Liban espère, a dit le chef de l’État, que les résolutions qui en découleront seront « à la hauteur des défis actuels, qu’ils montreront, en théorie et en pratique, une solidarité arabe à l’image de celle qu’a connue le sommet de Beyrouth, et qui a donné au monde un message clair : l’initiative de paix arabe. Une initiative synonyme d’une paix juste, durable et globale, mais qui ne signifie pas l’abandon du droit des Arabes ou celui de la lutte pour l’obtention de revendications légitimes », a dit le président Lahoud. Ce dernier a ensuite évoqué la série de garanties données par le président US George W. Bush au Premier ministre israélien Ariel Sharon, indiquant que les Arabes devraient clairement et sans aucune ambiguïté défendre les droits arabes et refuser que ces garanties soient un fait accompli pour les Nations unies ou pour les pays arabes. Émile Lahoud a enfin vertement critiqué le Syria Accountability Act, refusant catégoriquement le volet de cette loi lié à la souveraineté du Liban. Quant au Premier ministre, Rafic Hariri, il a également condamné les massacres perpétrés à Rafah et en Irak, qu’il a qualifiés de « génocide », et estimé que ces actes doivent stimuler les pays arabes pour qu’ils adoptent une solidarité exemplaire et réprouvent d’une seule voix ce qui est en train de se passer. Il a aussi relevé une inconscience internationale à l’égard de la gravité des derniers développements, « qui ne peut que rendre les choses encore plus complexes et faire échouer tous les efforts visant à rétablir la stabilité et la sécurité au Proche-Orient ». Rafic Hariri a souhaité que la voix arabe s’élève enfin, et qu’une position unifiée soit enfin formulée, comme « une réponse franche qui viendrait rejoindre celle de l’Union européenne pour condamner ces tueries devenues quotidiennes et les sévices commis dans les prisons irakiennes, qui sont des violations évidentes de la législation internationale et des accords de Genève ».
Le chef de l’État, Émile Lahoud, a vivement condamné hier, en ouverture du Conseil des ministres, les massacres perpétrés au quotidien contre le peuple palestinien, « notamment celui de Rafah, la veille », et celui qui a tué des dizaines d’innocents, hier en Irak. Pour lui, ces massacres, ainsi que les tortures pratiquées dans les geôles irakiennes, devraient pousser la...