Les secteurs paralysés

Nombre de secteurs économiques du pays seront en grève aujourd’hui conformément à l’appel lancé dans ce sens par la Confédération générale des travailleurs. Les écoles, les universités et l’UL en particulier n’y participeront pas, bien qu’ayant proclamé leur solidarité avec le mouvement de protestation initié par la CGTL. Quels sont donc les secteurs qui participeront d’une manière ou d’une autre à la grève ? Notons d’abord que les employés de banque et les propriétaires des stations d’essence observeront une grève symbolique d’une heure entre 11h et midi. Cesseront notamment le travail durant toute la journée : les employés du transport aérien et de la MEA, les chauffeurs de taxi, les employés de l’EDL, de l’Office des eaux de Beyrouth et du port de Beyrouth, les employés des chemins de fer et des transports en commun, le parti Baas, le PSP, les Kataëb, Amal, le Hezbollah et le Mouvement libanais ; les employés de l’UL, le Conseil de la femme libanaise, l’Ordre des ingénieurs de la capitale, l’Ordre des dentistes et l’Association des industriels. Quant à l’Association des commerçants de Beyrouth, elle a publié un communiqué dans lequel elle a souligné la nécessité de trouver une solution « au problème chronique » posé par la majoration des prix de l’essence « en tenant compte toutefois des intérêts du citoyen, du pays et des droits de l’État à la fois ».