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Dossier Régional - Le président de la République insiste sur l’implication de l’Onu en Irak Lahoud : Le sommet de Tunis renouvellera l’option arabe de paix

Le président de la République, le général Émile Lahoud, a déclaré hier matin que le sommet arabe organisé à Tunis à la fin du mois sera l’occasion pour les Arabes de renouveler leur engagement à promouvoir l’initiative de paix, élaboré lors du sommet de Beyrouth en 2002. « Une fois de plus, les Arabes prouveront de cette manière leur détermination à privilégier une paix juste, globale et permanente dans la région, ainsi que leur attachement à la récupération des territoires occupés conformément aux résolutions des Nations unies », a-t-il ajouté devant une délégation parlementaire allemande conduite par le président de la commission des Affaires étrangères, Valker Ruhe. Le chef de l’État a précisé que le sommet de Tunis examinera les modalités d’application de l’initiative de paix. Selon lui, un message semblable à celui qui avait été élaboré à Beyrouth sera sans doute adressé au monde, dans lequel serait confirmée l’option de paix des Arabes. Mais cette paix ne peut être réalisée qu’autour d’une table de négociations, sur base des résolutions de l’Onu. M. Lahoud craint toutefois qu’Israël ne vienne saboter les tentatives visant à relancer le processus de paix dans la région, comme il l’avait fait à la suite du sommet de Beyrouth. Et de rappeler qu’à l’époque, l’État hébreu s’était déchaîné contre les Palestiniens juste après la réunion des chefs d’État arabes. Le président de la République a réaffirmé dans ce cadre la position du Liban, suivant laquelle la force ne peut constituer un moyen de règlement de la crise. Le refus de l’implantation des réfugiés palestiniens au Liban est un autre principe qui, selon lui, ne souffre d’aucun compromis. Quant au terrorisme, le Liban en a été la première victime, mais, selon le chef de l’État, il a réussi à y mettre un terme avant les événements du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Interrogé par un membre de la délégation au sujet de la situation en Irak, M. Lahoud a souligné la nécessité de l’implication des Nations unies dans tout projet de règlement. En réponse à une autre question, il a en outre affirmé qu’un régime démocratique ne peut être imposé de l’extérieur et que le développement de la démocratie dans la région est tributaire d’une paix juste dans la région. Concernant la présence syrienne au Liban, le président de la République a déclaré que celle-ci est « un facteur de stabilité interne et régionale ». Délégation de l’OMC à Baabda Le président de la République a reçu par la suite une délégation de l’Organisation mondiale du commerce conduite par Mme Laurence Dubois Destrizais, responsable du dossier de l’adhésion du Liban à l’organisation. Mme Destrizais s’est félicitée du fait que le Liban est « l’un des pays les plus ouverts au commerce extérieur ». La délégation de l’OMC a passé en revue avec M. Lahoud les profits que le Liban pourrait tirer du libre-échange, en tenant compte des observations émises à ce sujet par le secteur privé. Parmi les visiteurs hier au palais de Baabda : l’ancien député de Beyrouth Tammam Salam. Qui s’est notamment assuré auprès du chef de l’État du déroulement dans les délais des élections municipales. « L’entretien a porté essentiellement sur l’importance de la solidarité avec la Syrie en cette phase cruciale que traverse la région », a-t-il ajouté. Par ailleurs, le président de la République a notamment reçu le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, puis le ministre de l’Information, Michel Samaha.

Le président de la République, le général Émile Lahoud, a déclaré hier matin que le sommet arabe organisé à Tunis à la fin du mois sera l’occasion pour les Arabes de renouveler leur engagement à promouvoir l’initiative de paix, élaboré lors du sommet de Beyrouth en 2002. « Une fois de plus, les Arabes prouveront de cette manière leur détermination à privilégier...