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Justice Kaddoura classe le dossier dans l’affaire de la caisse noire du Casino

À en croire le procureur général près la Cour de cassation, Mme Rabiha Kaddoura, il n’y aurait pas de caisse noire au Casino du Liban, comme l’avaient affirmé certains pôles de l’opposition. On se souvient qu’il y a quelques mois, Walid Joumblatt, entre autres, avait accusé la caisse noire du Casino de financer certaines campagnes politiques du pouvoir. Ce qui avait poussé le directeur général de la présidence de la République à envoyer une note d’information au procureur afin qu’il ouvre une enquête sur ce sujet. Et, après avoir entendu le PDG du Casino, M. Élie Ghorayeb, ainsi que le président de la société privée chargée du contrôle au Casino, M. Joseph el-Fadl, et quinze employés ayant des postes divers dans la salle des jeux, dans celle des machines à sous, à la caisse, dans la comptabilité et les finances, Mme Kaddoura a estimé que tout l’argent qui circulait dans le Casino était contrôlé. Par conséquent, il n’y a pas de caisse noire, ni d’argent occulte. Dans son rapport, Mme Kaddoura relève que le décompte des sommes rapportées par chaque table de jeux se fait en présence des inspecteurs du ministère des Finances et un rapport est établi pour chaque table, à l’aube de chaque journée, et il est signé ensuite par l’inspecteur et le délégué du Casino. De plus, des caméras de surveillance sont installées dans les salles de jeux et dans les salles où se fait le décompte des gains. Une fois le rapport établi et signé, les documents ainsi que les sommes d’argent sont remis à l’administration financière du Casino. Toutes les informations sont mises sur ordinateur. En ce qui concerne les machines à sous, le décompte se fait sur ordinateur et, là aussi, un inspecteur du ministère des Finances contrôle l’ensemble de l’opération. Selon le rapport du procureur général, tous les employés entendus ont confirmé cette procédure, expliquant qu’avec le système actuel, adopté depuis que Ghorayeb est devenu PDG du Casino, il est pratiquement impossible qu’un seul sou échappe au contrôle du ministère, de l’administration et de la société de contrôle présidée par M. Joseph el-Fadl. Il apparaît donc, poursuit le rapport, que les accusations portées par certains politiciens sur l’existence d’une caisse noire au Casino, chargée de financer les campagnes politiques du pouvoir, sont dénuées de tout fondement et s’inscrivent dans le cadre des déclarations politiques. Pour ces raisons, le procureur décide de classer le dossier faute d’éléments criminels.

À en croire le procureur général près la Cour de cassation, Mme Rabiha Kaddoura, il n’y aurait pas de caisse noire au Casino du Liban, comme l’avaient affirmé certains pôles de l’opposition. On se souvient qu’il y a quelques mois, Walid Joumblatt, entre autres, avait accusé la caisse noire du Casino de financer certaines campagnes politiques du pouvoir. Ce qui avait...